Affichage des articles dont le libellé est aspects pratiques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est aspects pratiques. Afficher tous les articles

20 juil. 2024

Aspects pratiques Malaisie


Le climat (février)

Avant de partir, on appréhendait pas mal la météo, car les prévisions annonçaient beaucoup d'orages et de pluie pour toute la durée de notre séjour. Finalement on s'est tapé effectivement quelques belles saucées orageuses (à Kuala notamment en fin de journée), mais globalement on a eu assez beau temps. 
C'est à Langkawi que les journées étaient les plus chaudes et les plus ensoleillées, on avait intérêt à prévoir la crème solaire! Les couchers de soleil étaient de véritables splendeurs; ainsi qu'à Penang.




Les gens

J'avais gardé de très bons souvenirs des échanges avec la population dans la région du Sabah (sur l'île de Bornéo), et ce voyage en Malaisie continentale n'a pas démenti mes impressions vieilles de dix ans. On voit que les gens ont l'habitude des touristes dans les coins où on a été, mais pour autant on a été très bien accueillis: on ne se sent pas le toutou de service ni la pompe à fric. 

Beaucoup de sourires, de délicatesse, une parole facile (tout le monde parle anglais), et surtout un esprit assez détendu. Bon, à KL les habitants sont assez speeds comme dans toute métropole, mais rien à voir avec Paris. C'est à Langkawi qu'on a trouvé l'ambiance la plus cool, on ressent bien le côté insulaire. 

En tant que femme non musulmane et non voilée, je me suis sentie à l'aise (bien plus qu'en Corée entre-nous-soit-dit!). Alors certes des fois -sur la plage notamment- j'avais un peu l'impression de détonner, mais ce n'était pas tant le fait de regards posés sur moi que celui de ma propre crainte d'embarrasser et de choquer en maillot de bain ou en short (même si j'ai fait attention à ma tenue). J'ai eu de beaux échanges et sourires avec des femmes dans plusieurs situations, et si j'étais parfois un peu gênée face à des groupes de mecs, ça ne changeait finalement pas de ce qu'on peut ressentir en tant que nana sur nos propres trottoirs français...Le statut des femmes malaisiennes dans les sphères sociales, économiques, politiques et domestiques demeure un enjeu de taille, cependant elles sont bel et bien présentes dans l'espace public et c'est super agréable en tant que nana.




Les baignades

Les plages les plus belles étaient selon nous celles situées sur Langkawi. Ca ne vaut pas celles de Bornéo (l'archipel de Semporna...😍) mais on a quand même bien apprécié y barboter. L'eau est agréable mais attention  aux méduses, la baignade est d'ailleurs déconseillée sur de nombreuses plages! C'est un peu à vos risques et périls. Chéri ne se prenait pas trop la tête, moi je suis plutôt du genre trouillarde pour ce genre de trucs; donc j'avais toujours un œil sur l'eau autour de moi. J'en ai vu passer quelques unes mais ce n'est pas infesté non plus. Bon cela dit si on avait eu les enfants je pense que je leur aurai enjoint de rester tout au bord.




Les balades et visites

On a adoré vadrouiller, que ce soit à pieds, en prenant les transports locaux, les taxis ou encore en scooter. Tout est relativement simple, pas de galères sur ce voyage. C'était agréable de varier les paysages: forêts, plages, ville; on a fait un peu de tout.  Des fois les sites touristiques sont un peu chers pour ce que c'est, mais bon, ça fait vivre l'économie locale. Les balades qu'on a faites étaient assez pépères et accessibles à tout le monde.

Attention cependant aux singes qui sont vraiment partout et qui peuvent se montrer agressifs (évidemment à cause des abrutis de touristes qui les nourrissent et qui les excitent...). En témoigne notre petite mésaventure où Chéri s'est fait racketter ses biscuits!




Les transports

Pour le coup on aura un peu tout testé! On a loué un scooter seulement sur Langkawi et je vous le recommande. L'île n'étant pas très grande et le climat s'y prêtant, c'était un moyen de locomotion très sympa. Vous trouverez pléthore de loueurs le long de Pantai Cenang. Les routes sont globalement en bon état et il n'y a pas trop de trafic. 

Les taxis sont bon marché, on y a eu recours notamment sur Penang car on était un peu excentrés tout au nord de l'île. On a aussi utilisé le réseau de bus, mais des fois c'est un peu long. 

Le métro à Kuala est très pratique et facile à emprunter. On a beaucoup marché mais des fois c'était reposant quand même de prendre le métro (et on se prenait un coup de frais par la même occasion!). Pour aller à Batu Cave, rien de plus simple:  prendre la ligne de train KTM Komuter, depuis la gare centrale de  KL Sentral. Attention, tous les trains ne s'y rendent pas, donc regardez bien la direction (au pire pas de panique, vous pouvez descendre et attendre le suivant). 


Comme au Japon, certains wagons sont réservés aux femmes


Les logements

On eu recours uniquement à Airbnb pour nous loger. Sur Kuala vous trouverez énormément d'hôtels avec piscine en rooftop à des prix très abordables (genre 50 euros la nuit). Ca vaut vraiment le coup!

Sur Penang on a fait le choix de dormir à Batu Ferringhi (tout au nord) pour être près de la plage. Il n'y avait pas beaucoup de choix et l'appart n'était pas génial, mais ça faisait l'affaire. Vous aurez beaucoup plus de possibilités si vous restez plutôt sur Georgetown (mais nous on a préféré être un peu excentrés pour être moins dans la ville). 

Enfin sur Langkawi je vous conseille de trouver un petit bungalow, il y en a pas mal à la location et ça a un petit côté rustique bien sympathique.




La Malaisie vegan / sans gluten

Alors autant vous dire tout de suite: c'est le kiff! Il y a systématiquement des options vegan/végétariennes des nasi goreng (le plat local de riz sauté). On a souvent mangé dans les petits étals de street food et je n'ai jamais été malade! Toujours plein de légumes, de riz, de curry; c'est délicieux et vraiment pas chers (genre 3 euros par personne). 

On a régulièrement mangé indien aussi, il y en a partout (dont bien sûr des restos entièrement veggy). Attention par contre ça pique, Chéri en a eu le hoquet! 

Mention spéciale à deux restos: d'abord The Book situé à Georgetown sur Penang. C'est sûrement le resto le plus cher qu'on ait fait (toutes proportions gardées évidemment), mais on avait envie de se faire un petit plaisir et on n'a pas été déçus. C'est simple mais très bon, moi j'avais pris les frites de patates douces (une tuerie! Et je suis difficile en la matière), ainsi qu'une petite salade exceptionnellement bonne. 

Ensuite sur Langkawi il nous a été donné de manger dans un des meilleurs thaï (fusion) que j'ai pu tester: Jo Makan. Le vieux monsieur cuisine diablement bien, tout est frais, fait maison, c'est absolument succulent, avec des explosions de saveurs à chaque bouchée (et version vegan sans problème). J'ai testé le plat le plus épicé de la carte, c'était un peu hard mais j'en garde un souvenir impérissable.








24 févr. 2019

Aspects pratiques Tenerife



Le climat (octobre)

Le climat à Tenerife se résume en un mot: le kiff! Il a fait beau tout le temps, chaud sans être écrasant et avec un vent qui rafraîchissait agréablement. Parfois ça soufflait vraiment fort, mais mise à part la plage où on ne pouvait pas s'installer avec le sable qui volait dans tous les sens, ça n'a pas été un problème. Il n'y a qu'au volcan où on a caillé en fin de journée; il suffit de prévoir de quoi se couvrir.


Les couchers de soleil sont somptueux


Les balades et les randos

Il y a de quoi se faire plaisir sur l'île, le must était le pic du Teide mais aussi les majestueuses falaises de Los Gigantes qui valent vraiment le détour (le chemin qui suit la mer offre de superbes panoramas). Le petit trail au Barranco des Inferno est rigolo puisqu'on est obligé de porter des casques à cause des risques d'éboulis! En tout cas nul besoin de chaussures de randos, de bonnes baskets font largement l'affaire. Et tout est très bien balisé: pas de risque de vous perdre, ce qui est rassurant si vous vadrouillez seul-e. 




Les transports

On a loué un scooter à la boutique Topacio, un petit 125 qui nous a permis d'avoir un peu d'indépendance pour vadrouiller aux alentours. Par contre je vous conseille d'amener vos gants car ils n'en fournissent pas (en tant que motarde j'ai failli faire une syncope!!) et les casques sont un peu pourris...Vous pouvez néanmoins demander un intégral, c'est déjà ça. 
On avait hésité à louer une moto mais je n'ai pas regretté de ne pas l'avoir fait! La route est tout le temps en pente et il y a des ronds-points partout, donc avec un Juju qui fait deux fois mon poids en passager, j'aurais souffert ma race...J'ai été choquée de voir à quel point les motards là-bas sont peu équipés : excepté le casque, les gants et le blouson ils ne connaissent pas...
 
Pour vous rendre au volcan depuis Costa Adeje il faut prendre le bus 342 à la station Playa de Las Américas, comptez environ 1h30 de trajet. Et pour  une virée à  la ville de Santa Cruz, ce sera le bus 711 depuis la gare routière; ça vous prendra 1h20.




Les gens

On a trouvé les locaux très sympas et chaleureux. Que ce soit le taxi, la propriétaire de l'appart, les serveurs ou même la caissière du supermarché, ils étaient tous souriants et serviables. Juju a demandé à un des gérants d'un resto s'il était possible de mettre un match de foot en particulier à la télé un soir et le gars s'est mis en quatre pour lui faire plaisir. 


Une petite mémé au marché de Santa Cruz


L'appart

Vu qu'on n'avait pas de voiture, on a choisi de résider à Costa Adeje et on n'a pas regretté. C'est familial et il y a tout ce qu'il faut: supermarché, transports en commun, plage et restos (en comparaison, on n'a pas du tout accroché avec Playa de las Américas avec ses énormes resorts et l'ambiance festive). 

On a loué ce studio sur Airbnb. Il est sur les hauteurs, donc il faut grimper un peu si vous êtes à pieds. Il se situe à quelques minutes d'un mall, donc super pratique. Son point fort est la magnifique terrasse, le rêve de prendre son petit-dej en contemplant la vue le matin ou de boire un verre en contemplant le coucher de soleil...Il est très bien agencé; les quelques bémols sont la literie (pas très confortable), le frigo pas trop et le fait qu'il n'y ait pas de clim. Je n'aime pas du tout la clim mais pour le coup on était littéralement assaillis de moustiques! On en a vraiment chié de ce point de vue là.



  



Tenerife sans gluten et vegan!

Bon pour le coup on ne peut pas dire qu'on aura goûté à la gastronomie locale lol! Juju s'alignant comme d'habitude sur mon régime alimentaire qui lui convient bien, il n'a pas voulu manger seul des spécialités. Même les empanadas et les petites douceurs trop appétissantes, il n'a pas craqué! J'avoue que des fois je ne le comprends pas!
En tout cas je n'ai pas galéré car il y avait le grand supermarché du mall à côté de chez nous et surtout des restos indiens PARTOUT!!! On en a testé pas moins de 5 différents et ils étaient franchement bons. Ce qui est très pratique c'est qu'on choisit son type de curry et son type d'accompagnement, donc il y a toujours la possibilité de prendre des légumes avec n'importe quel type de curry (et y a un sacré choix). Le choix de dhal est aussi intéressant. 
Je n'ai été malade qu'une seule fois quand on a mangé dans un resto au bord de mer, les frites (qui n'étaient pas maison bien sûr) m'ont flinguée. 


 Le midi c'était pique-nique^^




On va vite retourner aux Canaries, car d'ici quelques mois direction Lanzarote! ^^


3 juil. 2018

Aspects pratiques Corée (Séoul & Sokcho)



Le climat (juin)

Pour le coup on peut dire que j'ai eu un temps exceptionnel! Il a fait super beau aussi bien à Séoul qu'à Sokcho, avec des températures relativement chaudes au soleil (aux alentours de 25°-28°). Pour autant ça restait agréable car il y avait de l'air et pas trop d'humidité. Le soir je mettais parfois un petit pull léger. 
Et pour une fois la clim  dans le métro et autres lieux publics n'était pas surpuissante!




Les randos

Un peu comme à Taïwan, j'ai beaucoup aimé le fait que l'on puisse facilement avoir accès à la nature à partir des villes, sans avoir à louer de voiture ou à s'éloigner outre mesure. 
Depuis Séoul, après un simple trajet de métro, vous pourrez allez randonner au Bukhansan National Park [ligne 1 jusqu'à l'arrêt Dobongsan; environ 45 minutes depuis le centre. Ensuite il y a environ un quart d'heure de marche jusqu'au parc, vous n'avez qu'à suivre les gens]. Ne vous fiez pas à cette proximité pour vous dire que vous ne pratiquerez que de simples balades...Certains sentiers sont ardus, il y a de sacrés grimpettes qui se rapprochent parfois de l'alpinisme et qui nécessitent une bonne condition physique. Ne vous y aventurez pas sans de solides chaussures de rando (ne faites pas comme moi quoi, je m'en suis vraiment mordu les doigts...).
Au pied des sentiers, vous trouverez d'innombrables boutiques qui proposent absolument tout ce dont vous pourrez avoir besoin pour randonner (y compris de la nourriture). Il y a pas mal de monde, donc évitez le WE dans la mesure du possible. On vous donnera un plan à l'entrée, je ne l'ai pas trouvé très clair mais il faut dire que je n'ai pas trop cherché vu que j'ai rencontré mon vieux sympathoche qui me guidait et m'empêchait de me casser la gueule :p





A Sokcho vous aurez accès aux merveilleuses montagnes du Seoraksan National Park [prendre le bus n°7 ou 7-1 et descendre à  Sogongwon Entrance bus stop; en fait vous descendrez avec tout le monde. L'accès au parc coûte quelques euros]. Après mes mésaventures au Bukhansan je craignais d'être mal équipée mais les chemins sont beaucoup mieux aménagés. Même s'ils montent et qu'il y a de sacrées marches à gravir, de bonnes baskets suffisent. Je vous conseille d'y passer au moins deux journées complètes. Les sentiers sont extrêmement bien balisés, il est impossible de se perdre (aucune carte n'est nécessaire; au pire vous pouvez toujours photographier celle à l'entrée). Le téléphérique vaut le coup, on a un beau panorama.


Les transports

Pour rallier le centre-ville depuis l'aéroport de Séoul en transport, vous avez 2 solutions:
---) prendre l'Express Train qui va directement de Incheon International Airport Station jusqu'à  Seoul Station (il y en a environ toutes les 35 minutes)
---) prendre le All Stop Train qui dessert toutes les stations depuis l'aéroport jusqu'à Seoul Station (il y en a à peu près toutes les 10 minutes)
Suivre les signes AREX (Airport Railroad Express) pour accéder aux trains et acheter vos tickets aux machines.

Pour aller de Séoul jusqu'à Sokcho, prendre le métro jusqu'à Gangbyeon station (la ligne 2 qui est verte) et emprunter la sortie n°4. Traverser la rue : en face se trouve la gare routière (Dong-Seoul). Il y a une quarantaine de bus par jour qui vont à Sokcho de 6h du matin jusqu'à 23h! (j'ai acheté mon billets 2 jours avant par sécurité, mais hors WE je pense que vous pouvez simplement vous pointer le jour J). Le trajet prendre environ 3h et inclut un stop pipi-casse-croûte. Les bus sont confortables et les places sont numérotées (il y a même des places seules, donc pas obligé de vous coltiner un voisin).




J'ai trouvé le métro de Séoul clair et facile à emprunter. Il n'y a pas de difficultés particulière pour se diriger et c’est bien indiqué (mieux qu'à Paris!). Le système est similaire à celui de toutes les métropoles asiatiques: un pass que l'on alimente aux machines, le montant est débité selon le trajet  aux bornes de sortie. 
A Sokcho j'ai pas mal marché et j'ai pris les bus quand ça faisait trop loin. Il faut payer directement au chauffeur en montant (attention à avoir de la monnaie). Idem, c’est facile de se débrouiller et pourtant je n'aime vraiment pas les bus.

Le dernier jour mon avion partait à 23h, donc je n'avais pas envie de me transporter mon sac-à-dos toute la journée....Sachez qu'il y a des consignes avec des casiers de tailles différentes dans beaucoup de stations de métro, c’est super pratique!


Les gens

On aborde là le point épineux de mon voyage...Je ne vais pas radoter vu que je me suis déjà suffisamment appesantie sur ce sujet tout au long des posts, mais de tous mes trips, je n'ai jamais eu aussi peu de contacts et de relations aussi désagréables avec les gens.

Pour résumer, il a fallu faire face :
- aux insupportables ajuma qui constituent vraiment une plaie nationale (pauvres jeunes, devoir se coltiner ça à longueur de temps, je les plains sincèrement) et que j'ai dû remettre plus d'une fois à leur place (et vas-y que je te bouscule dans le métro, et vas-y que je te gruge dans les files d'attente, etc.)
- aux vieux vicelards frustrés (on va dire + de 40 ans) qui me mataient comme un bout de viande, me fixaient, me tournaient autour, se plantaient devant moi, et tout ça sans gêne aucune. Je n'ai JAMAIS ressenti un tel malaise, y compris au fin fond de la Malaisie ou au Maghreb [bon OK dans le Sabah j'avais tapé un type qui m'avait pincé les fesses mais c'était vraiment un cas isolé!]
- aux adolescentes hystériques
- aux gamins braillards et mal élevés, accompagnés de leurs parents tout aussi gueulards
- aux femmes d'un certain âge empêtrée dans un tel carcan de normes de genre qu'elles baissaient les yeux et fuyaient dès que j'essayais de rentrer en contact
- à la foule qui a manifestement un problème d'orientation (ils se cognent sans arrêt les uns aux autres et semblent désorientés dès qu'il y a un obstacle sur leur route, on dirait qu'ils ne savent pas comment réagir, c'est vraiment étrange?!) et qui n'a aucune jugeotte [une anecdote pour vous donner un aperçu de cette brillante intelligence : de retour sur Séoul, quand je suis descendue du bus, le chauffeur avait tellement collé le véhicule contre un autre bus qu'il y avait très peu d'espace pour aller chercher son sac dans la soute. Je laisse donc la personne devant moi prendre son sac et faire demi-tour (ben oui logique!). Quand arrive mon tour, je prends mon sac, je me retourne et je vois deux débiles qui s'étaient empressés de s'engouffrer derrière moi, je ne pouvais plus ressortir. Bande d'abrutis, j'ai dû les engueuler pour qu'ils reculent. Et ce n'est pas un exemple isolé...]




Pour avoir parlé avec d'autres touristes, je me suis rendue compte qu'ils n'avaient pas eu de rapports aussi désastreux avec les gens. Dans mon cas je pense que le fait d'être une femme seule avec un physique un peu atypique a malheureusement joué contre moi...Heureusement j'ai quand même fait quelques belles rencontres, mais globalement je me suis sentie très isolée tout le voyage.


Mes apparts

J'ai trouvé les deux sur Airbnb et j'en étais très contente.

A Séoul j'ai loué ce studio, il était à la fois spacieux, clair et bien situé (dans le quartier d'Itaewon). En plus le lit était super agréanle. Les environs immédiats étaient pas tops tops mais franchement ça allait. Après une grosse pente (qui me soulait tellement que je faisais la montée en courant) on se retrouve dans une grande rue commerçante avec le métro.


 La jolie petite terrasse
 La vue dégagée
 

 
 Un bon bouquin et un bon curry de légumes après la journée de visites: le bonheur!


A Sokcho j'ai loué ce studio. Hojoon, son propriétaire, est très gentil et accueillant. L'appart est situé à proximité immédiate de la gare routière et d'un arrêt de bus permettant notamment d'aller au Seoraksan National Park; donc très pratique. J'ai adoré la vue sur le lac, je me tapais de magnifiques couchers de soleil tous les soirs!





 Hojoon m'avait laissé de délicieux thés, j'ai tellement aimé celui au cacao et coco 
que je m'en suis recommandé ensuite sur ebay!


La Corée sans gluten, sans lactose et veggy!

Ouhlala que j'ai galéré... La Corée est le pays le plus anti-végétarien que j'ai jamais visité (et à l'époque j'étais même pas encore vegan!). Comme affirme Hojoon avec ébahissement: "Ici ça n'existe pas!". Il y a de la viande, du poisson ou des fruits de mer absolument PARTOUT! A tel point que même au resto indien (qui est quand même le fief des végétariens en milieu hostile) j'ai retrouvé des bouts de viande dans mes currys de légumes. Peut-être que si je n'avais pas eu toutes mes intolérances ça aurait été un peu plus simple, mais vu le nombre effarants d'autres trucs auquel je réagis, y avait toujours un truc qui n'allait pas. Et étant donné qu'ils étaient souvent aimables comme des culs, j'ai préféré me débrouiller par moi-même.

J'ai survécu la plupart du temps grâce aux 7 Eleven and co avec les chips nature, les œufs durs, les fruits et les onigiri. Heureusement j'ai parfois trouvé des supermarchés, le bonheur!! Pour le coup ils étaient super bien achalandés. Y avait plein de légumes, de fruits à gogo (chers par contre), de légumineuses, de riz, de nouilles de riz, de beurre de cacahuètes, etc.


De la verdure, je revis! (lapinou sors de mon corps!)




J'ai mangé une seule fois à un resto coréen, 
ils ont été très gentils et ont bien voulu retirer la viande d'un plat
J'ai ramené des gâteaux de riz (les fameux tteok à base de riz gluant) à Juju

Ce qui m'a posé le plus de problème - au-delà du fait que c'était galère pour manger - c'est que l'espace public est littéralement envahi d'images d'animaux morts. Dans le genre, vous vous baladez dans la rue, sur les murs sont placardées d'immenses affiches de viande sanguinolente. Ou bien ils mettent des représentations d'animaux trop mignons (mais vraiment mode kawaï) à côté de photos de steak ou de pilons de poulet...Ils n'ont absolument aucune conscience que ce qu'il y a dans leur assiette provient d'un être vivant et sentient (encore pire que chez nous je trouve), la dissociation est totale.

A Sokcho ça m'a fait mal au cœur de voir ces pauvres crevettes, crabes et compagnie, qui attendaient entassés dans de minuscules aquariums devant les restos d'être ébouillantés...Bref, la Corée dans le genre spéciste on peut difficilement faire pire et attendez-vous à voir vos valeurs mises à mal en permanence autour de vous.


23 oct. 2016

Aspects pratiques Taiwan II (Taipei & Kaohsiung solo)



Le climat (novembre)

Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai eu un temps magnifique! Le ciel était bleu presque tous les jours et il a fait clairement chaud, surtout à Kaohsiung mais Taipei n'était pas en reste. J'ai sué à grosses gouttes la plupart du temps, donc prévoyez des vêtements légers à porter. Heureusement que les métros sont climatisés...Le soir par contre c'était beaucoup plus agréable, j'en ai profité pour ressortir presque tout le temps. 

Les lanternes qui volettent dans l'azur à Shifen

Les gens

Lors de mon premier trip j'avais déjà pu me rendre compte à quel point les Taïwanais sont gentils, mais alors quand on est une nana seule ça dépasse la gentillesse pour frôler la protection chevaleresque! Ils n'ont clairement pas l'habitude de voir des femmes voyager seules, donc ils se mettent en quatre pour vous faciliter la vie, voire s'inquiètent pour vous...J'ai carrément dû parfois recadrer un peu les choses pour être tranquille! Evidemment on se sent en sécurité partout, même la nuit.
Bref les gens sont  avenants, chaleureux et c'est un réel plaisir de les côtoyer.



Mes apparts

A Taipei j'ai loué cet appartement. Il est super bien situé pour vadrouiller -le quartier est un peu huppé- et la bouche de métro est au pied de l'immeuble, je ne pouvais rêver mieux. Les propriétaires sont sympas comme tout. L'appart en lui-même est spacieux, propre et il y a même un gardien H24 en bas de l'immeuble.  La seule chose que je n'ai pas aimée c'est qu'il n'y avait que de la lumière artificielle...Eh oui, comme souvent dans les grandes métropoles asiatiques la fenêtre donnait sur un mur, youhou! 





A Kohsiung j'ai loué celui-ci au MB Hotel. Ca fait plus hôtel avec réception et tout. Je l'ai trop kiffé, la déco était à croquer!! Trop mignon, avec une vue à couper le souffle (tu penses, au 30ème étage sans vis-à-vis!), hyper clair et agréable. Je m'y sentais si bien que je suis même restée une soirée entière à glander. Le métro était à un peu moins de 10 minutes à pied et il y avait un K-Mart juste au coin. Je recommande sans hésitation aucune! 



J'avais trop envie d'embarquer le petit siège pour Pasmo!
  
 
La vue de ouf!



Les choses à faire

Je n'ai pas fait que de la ville, loin de là! En fait la nature se trouve aux portes  de ces deux grandes métropoles, donc même sans louer de voiture on peut faire de supers randos et admirer de très jolis paysages juste en prenant le métro ou le bus. J'ai adoré ce contraste.
Taipei et Kaohsiung sont deux villes très agréables (bien plus que les villes du nord ou Tainan par exemple). Elles ont une vraie richesse culturelle et c'est très sympa de s'y promener, de jour comme de nuit. Plein de choses s'offrent à voir: temples, quartiers où il fait bon flâner, marchés de nuit, parcs, curiosités artistiques, buildings illuminés, etc. 
Le réseau de transport public fonctionne tip-top et le métro en particulier est facile à utiliser. Les bus sont un peu plus galères car il y en a peu, donc regardez bien les horaires aux arrêts (on peut s'y fier). J'ai parfois eu du mal à me repérer au niveau des rues mais c'est surtout car j'avais des cartes pourries (cartes à toutous) et qu'en sus j'ai un sens de l'orientation assez déplorable...

La mangrove à quelques stations de métro!


Taiwan sans gluten et sans lactose

Ce fut le seul bémol de ce voyage: une vraie galère!! Pourtant j'avais prévu ma fiche traduite avec les images et tout, mais entre la panure et la sauce soja qui se glissent partout, j'ai vraiment eu du mal à manger (et pourtant à l'époque je n'étais même pas encore végétarienne). Comme souvent en Asie ils ont du mal à vous combiner un plat si celui-ci n'existe pas dans la carte (cf le grand conciliabule aux alentours de Guandu Temple...) et rechignent à faire dans la simplicité. 
J'ai pas mal mangé dans les Seven Eleven & co des onigiri, des chips et des fruits. Sur les marchés de nuit c'était plus simple car je pouvais voir comment ils préparaient. Mais les restos oubliez; même avec mon pote Kai y avait toujours un truc qui n'allait pas. J'ai parfois eu faim ou alors j'en avais marre de manger toujours la même chose, au final j'ai fait peu de vrais repas pendant ces dix jours...Mais bon je n'ai pas été malade et j'ai fait des trucs fabuleux alors ça valait le coup!
 
 Les fruits du dragon au rouge éclatant
 Les drôles de trucs qui trempent toute la journée...
 Les onigiri; je ne pouvais plus les voir en peinture à la fin du voyage!
Barquette à composer dans les étals de street food