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3 juil. 2018

Aspects pratiques Corée (Séoul & Sokcho)



Le climat (juin)

Pour le coup on peut dire que j'ai eu un temps exceptionnel! Il a fait super beau aussi bien à Séoul qu'à Sokcho, avec des températures relativement chaudes au soleil (aux alentours de 25°-28°). Pour autant ça restait agréable car il y avait de l'air et pas trop d'humidité. Le soir je mettais parfois un petit pull léger. 
Et pour une fois la clim  dans le métro et autres lieux publics n'était pas surpuissante!




Les randos

Un peu comme à Taïwan, j'ai beaucoup aimé le fait que l'on puisse facilement avoir accès à la nature à partir des villes, sans avoir à louer de voiture ou à s'éloigner outre mesure. 
Depuis Séoul, après un simple trajet de métro, vous pourrez allez randonner au Bukhansan National Park [ligne 1 jusqu'à l'arrêt Dobongsan; environ 45 minutes depuis le centre. Ensuite il y a environ un quart d'heure de marche jusqu'au parc, vous n'avez qu'à suivre les gens]. Ne vous fiez pas à cette proximité pour vous dire que vous ne pratiquerez que de simples balades...Certains sentiers sont ardus, il y a de sacrés grimpettes qui se rapprochent parfois de l'alpinisme et qui nécessitent une bonne condition physique. Ne vous y aventurez pas sans de solides chaussures de rando (ne faites pas comme moi quoi, je m'en suis vraiment mordu les doigts...).
Au pied des sentiers, vous trouverez d'innombrables boutiques qui proposent absolument tout ce dont vous pourrez avoir besoin pour randonner (y compris de la nourriture). Il y a pas mal de monde, donc évitez le WE dans la mesure du possible. On vous donnera un plan à l'entrée, je ne l'ai pas trouvé très clair mais il faut dire que je n'ai pas trop cherché vu que j'ai rencontré mon vieux sympathoche qui me guidait et m'empêchait de me casser la gueule :p





A Sokcho vous aurez accès aux merveilleuses montagnes du Seoraksan National Park [prendre le bus n°7 ou 7-1 et descendre à  Sogongwon Entrance bus stop; en fait vous descendrez avec tout le monde. L'accès au parc coûte quelques euros]. Après mes mésaventures au Bukhansan je craignais d'être mal équipée mais les chemins sont beaucoup mieux aménagés. Même s'ils montent et qu'il y a de sacrées marches à gravir, de bonnes baskets suffisent. Je vous conseille d'y passer au moins deux journées complètes. Les sentiers sont extrêmement bien balisés, il est impossible de se perdre (aucune carte n'est nécessaire; au pire vous pouvez toujours photographier celle à l'entrée). Le téléphérique vaut le coup, on a un beau panorama.


Les transports

Pour rallier le centre-ville depuis l'aéroport de Séoul en transport, vous avez 2 solutions:
---) prendre l'Express Train qui va directement de Incheon International Airport Station jusqu'à  Seoul Station (il y en a environ toutes les 35 minutes)
---) prendre le All Stop Train qui dessert toutes les stations depuis l'aéroport jusqu'à Seoul Station (il y en a à peu près toutes les 10 minutes)
Suivre les signes AREX (Airport Railroad Express) pour accéder aux trains et acheter vos tickets aux machines.

Pour aller de Séoul jusqu'à Sokcho, prendre le métro jusqu'à Gangbyeon station (la ligne 2 qui est verte) et emprunter la sortie n°4. Traverser la rue : en face se trouve la gare routière (Dong-Seoul). Il y a une quarantaine de bus par jour qui vont à Sokcho de 6h du matin jusqu'à 23h! (j'ai acheté mon billets 2 jours avant par sécurité, mais hors WE je pense que vous pouvez simplement vous pointer le jour J). Le trajet prendre environ 3h et inclut un stop pipi-casse-croûte. Les bus sont confortables et les places sont numérotées (il y a même des places seules, donc pas obligé de vous coltiner un voisin).




J'ai trouvé le métro de Séoul clair et facile à emprunter. Il n'y a pas de difficultés particulière pour se diriger et c’est bien indiqué (mieux qu'à Paris!). Le système est similaire à celui de toutes les métropoles asiatiques: un pass que l'on alimente aux machines, le montant est débité selon le trajet  aux bornes de sortie. 
A Sokcho j'ai pas mal marché et j'ai pris les bus quand ça faisait trop loin. Il faut payer directement au chauffeur en montant (attention à avoir de la monnaie). Idem, c’est facile de se débrouiller et pourtant je n'aime vraiment pas les bus.

Le dernier jour mon avion partait à 23h, donc je n'avais pas envie de me transporter mon sac-à-dos toute la journée....Sachez qu'il y a des consignes avec des casiers de tailles différentes dans beaucoup de stations de métro, c’est super pratique!


Les gens

On aborde là le point épineux de mon voyage...Je ne vais pas radoter vu que je me suis déjà suffisamment appesantie sur ce sujet tout au long des posts, mais de tous mes trips, je n'ai jamais eu aussi peu de contacts et de relations aussi désagréables avec les gens.

Pour résumer, il a fallu faire face :
- aux insupportables ajuma qui constituent vraiment une plaie nationale (pauvres jeunes, devoir se coltiner ça à longueur de temps, je les plains sincèrement) et que j'ai dû remettre plus d'une fois à leur place (et vas-y que je te bouscule dans le métro, et vas-y que je te gruge dans les files d'attente, etc.)
- aux vieux vicelards frustrés (on va dire + de 40 ans) qui me mataient comme un bout de viande, me fixaient, me tournaient autour, se plantaient devant moi, et tout ça sans gêne aucune. Je n'ai JAMAIS ressenti un tel malaise, y compris au fin fond de la Malaisie ou au Maghreb [bon OK dans le Sabah j'avais tapé un type qui m'avait pincé les fesses mais c'était vraiment un cas isolé!]
- aux adolescentes hystériques
- aux gamins braillards et mal élevés, accompagnés de leurs parents tout aussi gueulards
- aux femmes d'un certain âge empêtrée dans un tel carcan de normes de genre qu'elles baissaient les yeux et fuyaient dès que j'essayais de rentrer en contact
- à la foule qui a manifestement un problème d'orientation (ils se cognent sans arrêt les uns aux autres et semblent désorientés dès qu'il y a un obstacle sur leur route, on dirait qu'ils ne savent pas comment réagir, c'est vraiment étrange?!) et qui n'a aucune jugeotte [une anecdote pour vous donner un aperçu de cette brillante intelligence : de retour sur Séoul, quand je suis descendue du bus, le chauffeur avait tellement collé le véhicule contre un autre bus qu'il y avait très peu d'espace pour aller chercher son sac dans la soute. Je laisse donc la personne devant moi prendre son sac et faire demi-tour (ben oui logique!). Quand arrive mon tour, je prends mon sac, je me retourne et je vois deux débiles qui s'étaient empressés de s'engouffrer derrière moi, je ne pouvais plus ressortir. Bande d'abrutis, j'ai dû les engueuler pour qu'ils reculent. Et ce n'est pas un exemple isolé...]




Pour avoir parlé avec d'autres touristes, je me suis rendue compte qu'ils n'avaient pas eu de rapports aussi désastreux avec les gens. Dans mon cas je pense que le fait d'être une femme seule avec un physique un peu atypique a malheureusement joué contre moi...Heureusement j'ai quand même fait quelques belles rencontres, mais globalement je me suis sentie très isolée tout le voyage.


Mes apparts

J'ai trouvé les deux sur Airbnb et j'en étais très contente.

A Séoul j'ai loué ce studio, il était à la fois spacieux, clair et bien situé (dans le quartier d'Itaewon). En plus le lit était super agréanle. Les environs immédiats étaient pas tops tops mais franchement ça allait. Après une grosse pente (qui me soulait tellement que je faisais la montée en courant) on se retrouve dans une grande rue commerçante avec le métro.


 La jolie petite terrasse
 La vue dégagée
 

 
 Un bon bouquin et un bon curry de légumes après la journée de visites: le bonheur!


A Sokcho j'ai loué ce studio. Hojoon, son propriétaire, est très gentil et accueillant. L'appart est situé à proximité immédiate de la gare routière et d'un arrêt de bus permettant notamment d'aller au Seoraksan National Park; donc très pratique. J'ai adoré la vue sur le lac, je me tapais de magnifiques couchers de soleil tous les soirs!





 Hojoon m'avait laissé de délicieux thés, j'ai tellement aimé celui au cacao et coco 
que je m'en suis recommandé ensuite sur ebay!


La Corée sans gluten, sans lactose et veggy!

Ouhlala que j'ai galéré... La Corée est le pays le plus anti-végétarien que j'ai jamais visité (et à l'époque j'étais même pas encore vegan!). Comme affirme Hojoon avec ébahissement: "Ici ça n'existe pas!". Il y a de la viande, du poisson ou des fruits de mer absolument PARTOUT! A tel point que même au resto indien (qui est quand même le fief des végétariens en milieu hostile) j'ai retrouvé des bouts de viande dans mes currys de légumes. Peut-être que si je n'avais pas eu toutes mes intolérances ça aurait été un peu plus simple, mais vu le nombre effarants d'autres trucs auquel je réagis, y avait toujours un truc qui n'allait pas. Et étant donné qu'ils étaient souvent aimables comme des culs, j'ai préféré me débrouiller par moi-même.

J'ai survécu la plupart du temps grâce aux 7 Eleven and co avec les chips nature, les œufs durs, les fruits et les onigiri. Heureusement j'ai parfois trouvé des supermarchés, le bonheur!! Pour le coup ils étaient super bien achalandés. Y avait plein de légumes, de fruits à gogo (chers par contre), de légumineuses, de riz, de nouilles de riz, de beurre de cacahuètes, etc.


De la verdure, je revis! (lapinou sors de mon corps!)




J'ai mangé une seule fois à un resto coréen, 
ils ont été très gentils et ont bien voulu retirer la viande d'un plat
J'ai ramené des gâteaux de riz (les fameux tteok à base de riz gluant) à Juju

Ce qui m'a posé le plus de problème - au-delà du fait que c'était galère pour manger - c'est que l'espace public est littéralement envahi d'images d'animaux morts. Dans le genre, vous vous baladez dans la rue, sur les murs sont placardées d'immenses affiches de viande sanguinolente. Ou bien ils mettent des représentations d'animaux trop mignons (mais vraiment mode kawaï) à côté de photos de steak ou de pilons de poulet...Ils n'ont absolument aucune conscience que ce qu'il y a dans leur assiette provient d'un être vivant et sentient (encore pire que chez nous je trouve), la dissociation est totale.

A Sokcho ça m'a fait mal au cœur de voir ces pauvres crevettes, crabes et compagnie, qui attendaient entassés dans de minuscules aquariums devant les restos d'être ébouillantés...Bref, la Corée dans le genre spéciste on peut difficilement faire pire et attendez-vous à voir vos valeurs mises à mal en permanence autour de vous.


14 nov. 2010

Vadrouiller en solo





Je suis loin d'être une routarde du voyage solo puisque je n'en ai que deux à mon actif (Taiwan et la Corée du sud) mais j'ai tellement kiffé et ça m'a tellement enrichie que je vous livre divers conseils et impressions qui pourront peut-être vous servir... 

 
Un sentiment de liberté totale

En préambule je dois souligner que j'ai beaucoup bourlingué avec mon ex-mari et que pendant longtemps je n'ai même jamais imaginé partir toute seule. Le voyage pour moi c'était à deux et avec son amoureux ! Je trouvais ça vraiment dommage de ne pas partager ces moments magiques avec la personne qu'on aime...Un divorce puis une rupture avec un bel abruti plus tard, j'ai décidé de me jeter à l'eau; hors de question que je renonce à ma passion parce que j'étais désormais célib. Ah que j'ai bien fait! J'ai opté pour Taiwan parce que je m'y étais déjà rendue avec mon ex-mari et que je me suis dit que ce serait easy pour commencer.

Dès les premières minutes en avion j'ai commencé à kiffer ma race d'être seule...Pour tout dire j'ai littéralement savouré mes vols à destination de Taipei et les dix jours qui ont suivi n'ont fait que confirmer cette impression. J'ai éprouvé pendant ce voyage une sensation de liberté extraordinaire: on fait VRAIMENT ce qu'on veut! Et il y a finalement peu de situation dans la vie où cela nous est donné...Même si on s'entend bien avec son partenaire de voyage, là on décide absolument de tout: aucun consensus, on se lève en organisant sa journée comme on en a envie, on visite ce qui nous chante, on vit à nos horaires comme bon nous semble...Bref le BONHEUR! Même si c'est très différent, j'ai un peu retrouvé le sentiment de liberté que je ressens à moto.




Vivre et ressentir les choses avec acuité

Du fait d'être en solo et de ne pas être distrait par les conversations, on est finalement beaucoup plus attentif à tout ce qui se passe. Pendant ce voyage j'ai beaucoup observé les gens, les situations; souvent je me posais sur un banc et je regardais la vie alentour. J'ai remarqué mille et une petites choses que je n'aurais sûrement pas vues si j'avais été accompagnée. J'ai été également plus sensible aux atmosphères qui m'entouraient. J'ai adoré avoir l’œil attiré par un détail et flâner au hasard. Evidemment ce n'est pas l'apanage du voyage solitaire mais disons qu'il est ici plus aisé de se laisser porter!

Et puis -bon là je fais dans le truisme car ce n'est pas un scoop!- en étant seul et en vivant ses petites aventures, on apprend beaucoup de choses sur soi. Sans aller jusqu'à parler d'introspection, on se retrouve tout de même confronté à soi-même en permanence et on est amené à devoir gérer de multiples situations, ce qui peut être très révélateur sur sa propre personnalité...


Deux petits vieux en grande conférence à Daan Park :p

 
Les rencontres et la solitude

Beaucoup de voyageurs solo soulignent qu'en fait on n'est jamais vraiment seuls. C'est vrai, et si vous êtes un(e) vraie(e) sauvage comme moi, il va même falloir parfois batailler pour préserver votre chère solitude! Car s'il y a une chose que j'ai bien comprise, c'est que les gens qui voyagent seuls ont en réalité bien souvent envie de trouver des compagnons de visite et de route!

Je suis très liante de manière générale mais si je suis partie seule (et non pas avec des potes qui avaient proposé de m'accompagner), c'était précisément pour vivre cette expérience TRANQUILLE. Or des fois c'était franchement abusé, certains bagpackers étaient carrément intrusifs et collants; j'en venais à prendre la fuite dès que je voyais un Occidental déambuler dans mon périmètre...Donc si de votre côté vous craignez la solitude, je vous rassure tout de suite: entre les locaux et les autres touristes, vous pourrez très bien ne pas rester seuls! (et dans ce cas-là privilégiez bien sûr les options d'hébergements type auberges de jeunesse, GH et couch-surfing).

Outre le fait que je suis allergique à toute forme de vie en communauté, c'est d'ailleurs aussi pour ça que j'avais loué des apparts. Ca m'a permis d'être  immergée dans la vie locale et de moins me faire coller. En revanche j'ai adoré discuter avec des locaux. Mon coup de foudre amical avec Kai a été une super aventure et j'en garde de merveilleux souvenirs.


 Kai de passage à Paris,
qui n'a pas eu peur d'enfiler les gants à mon club de mma!

En Corée j'ai aussi sympathisé avec Yoon-Jaehun,
qui m'a sauvé les miches
lors de l'ascension des pics du Bukhansan National Park


Nana solo

Bon alors rappelons immédiatement le contexte: Taïwan et la Corée du sud font partie des pays les plus sécures au monde.  On n'est pas vraiment au fin fond de l'Amérique du Sud dans une favela quoi! Si vous appréhendez de partir seules mesdames, Taiwan est la destination idéale. Pas de drague intempestive, pas de vieux regards graveleux et liberté de vous habiller comme bon vous semble, le pied...Il n'y a que des pêcheurs qui m'ont regardée une fois un peu d'un sale œil quand je me suis aventurée dans le coin reculé d'un port, mais je ne les sentais pas du tout agressifs, on était plus dans la démonstration de pouvoir symbolique caractéristique des entre-soi masculins. Sinon j'ai beaucoup vadrouillé la nuit seule dans les villes et zéro souci. Ceci dit on n'est jamais complètement à l'abri, donc évidemment il faut respecter des règles de prudence élémentaires comme on le ferait chez soi (et ce surtout vis-à-vis des autres touristes finalement).

Les Taïwanais n'ayant pas l'habitude de voir des femmes voyager en solo, ils ont parfois fait montre d'une certaine protection chevaleresque. C'était très gentil de leur part mais plus d'une fois j'ai dû faire preuve d'un peu de fermeté pour qu'on me lâche la grappe...

Pour la Corée en revanche ça a été une autre paire de manche...Je détaille dans les reviews mes rapports difficiles avec les hommes Coréens de plus de 40 ans (qui me mataient comme Zizou la girafe sans aucune gêne, ce qui m'a mise mal à l'aise quasiment tout le voyage), mais je pense que ce genre de réaction était aussi et surtout due au fait de mon physique un peu atypique (muscles et tatouages) qui venait redoubler leur étonnement de voir une femme voyager seule. Car finalement les femmes me fixaient presque tout autant (la langue pendante en moins  mais c'était tout aussi pesant...). Clairement je ne recommande pas la Corée si vous voyagez seule, mais c'est un avis strictement personnel en écho à mes expériences désagréables.




S'orienter et ne pas se perdre (quand on est un boulet)

Alors ça c'était mon gros stress! Du temps où je voyageais avec mon ex-mari, sur place c'était lui la locomotive et moi le wagon...J'ai un mauvais sens de l'orientation, aucune intuition en ce domaine et en plus je n'ai pas de smartphone, donc pas de GPS. Autant vous dire qu'avant de partir j'ai vraiment balisé de me perdre et de ne pas savoir me débrouiller. Et puis finalement ça s'est super bien passé, malgré d'ailleurs que les indications étaient parfois uniquement en chinois et que je ne comprenais rien. J'ai pris beaucoup de libertés par rapport à ce que j'avais prévu, décidant parfois sur un coup de tête de me rendre à tel ou tel endroit, et même de descendre du train complètement au hasard dans une ville qui me paraissait très sympa!

Mes petits conseils si vous êtes comme moi un boulet:
---) le maître mot est l’anticipation! Pour ma part, j'avais listé avant de partir l'ensemble des visites que je voulais faire et cherché pour chacune d'elles le moyen d'y accéder (adresse, station de métro, sortie exacte, trajet des rues à emprunter, etc.). Mine de rien ça m'a considérablement aidée sur place et fait gagner du temps. Et ce qui est rigolo c'est que plus d'une fois des touristes m'ont demandé leur chemin, le comble lol!
---) à l'office du tourisme, dans les gares ou encore à l'aéroport, je me fournissais en carte de la ville et en plans pour les transports en commun. Alors les cartes sont souvent pourries et seules les grandes rues sont indiquées, mais ça dépanne toujours.
---) ne pas hésiter à demander son chemin aux gens (sauf au Japon malheureux!); même s'il vaut mieux le faire en dernier recours car ça peut carrément devenir pénible quand on se met en tête de vous aider à tout prix et que du coup vous poireautez trois heures...
---) prendre des points de repère. C'est tout con mais si vous n'avez vraiment aucun sens de l'orientation ça peut vraiment vous être utile. Je le faisais souvent quand j'étais dans la nature: je repérais un truc au loin, en hauteur ou bien en évidence, afin de me situer au fil de mes pérégrinations.
---) prendre des photos! J'ai eu la bonne idée de photographier le matin en partant l'entrée de la tour de mon appart à Taipei, et heureusement car de nuit je ne reconnaissais rien, j'aurais eu un mal de chien à la retrouver...

 Démerde-toi!


Petits bémols?

A l'exception de mes rapports avec les Coréens, je ne retiens que du positif de ces voyages en solo. J'avais lu dans certains billets que l'on éprouvait parfois au début un sentiment pénible de solitude, mais si vous êtes un(e) vrai(e) solitaire comme moi, vous allez kiffer dès le départ je vous le garantis! Le seul petit bémol que je pourrais mentionner, c'est que c'est tristounet de manger seul au resto. Ca clairement, je n'ai pas aimé.

Pour le reste, que du bonheur...