Après Vang Vieng, départ en car pour rallier Luang Prabang!
Cette fois je n'ai pas pris de Nautamine donc j'étais assez en forme pour voir le bus frôler le ravin à chaque virage...On a fait 7 heures de route de montagne (pour environ 200 km), autant dire qu'à l'arrivée on n'était pas très frais! On a traversé des villages d'une extrême pauvreté j'avoue avoir été assez choquée par les conditions de vie des gens. Par exemple il y avait de tous petits villages dont les maisons étaient construites les unes après les autres sur le bord de la route (donc à 1 mètre du vide), en plein milieu de nulle part, juste à flanc de la montagne, sur une route en lacets qui devait faire 8 mètres de large à tout casser...
Arrivés à Luang Prabang ça a à nouveau été la course à la GH, et cette fois on n'a pas eu de chance car on a dû tourner près de deux heures dans la ville avant de trouver quelque chose. On était exténués mais heureusement on a fini par dénicher une grande chambre dans une GH bien propre tenue par une gentille famille.
Moi j'ai adoré cette ville, c'est la partie de notre voyage que j'ai préférée! Elle est très riche culturellement, d'ailleurs c'est le seul endroit où on a vu des groupes en circuit organisé et pas que des bagpackers.
Des galettes de riz séché devant un temple
Les vat sont le principal intérêt de Luang Prabang, ils sont magnifiques (à 17h les moines chantent, c'est vraiment quelque chose à ne pas manquer)Au Vat Xieng Thong, une magnifique mosaïque
On est également montés en haut de la colline de Phu Si, dont le sommet offre une belle vue sur la ville entière.
Le That Chomsi qui se dresse au sommet de la colline
On s'est tapés un énorme orage en descendant de la colline, et une très vieille dame nous voyant courir sous la pluie nous a invités à entrer dans sa maison pour nous abriter. En fait on était assis à l'étage inférieur de sa maison dans une sorte de cave, on était tout timides et on n'osait pas bouger d'un poil! Elle ne parlait pas anglais mais nous a gentiment offert de l'eau, (on n'a pas fait la fine bouche même si c'était de l'eau courante), on a trouvé ça vraiment adorable de sa part de nous accueillir chez elle...
Il a fait extrêmement moche pendant deux jours, à tel point qu'on a pensé quitter le Laos pour aller en Thaïlande ou au Vietnam (mais deux treckeuses en venaient et nous ont dit que c'était le même temps, elles étaient venues au Laos justement pour fuir la pluie...). Le problème c'est que lorsqu'il pleut on ne peut rien faire car les pluies sont diluviennes et de toute façon tout est fermé, les Laos se terrent chez eux. Heureusement que la GH était agréable, on a bouquiné et on s'est occupés comme on a pu.
On a été de l'autre côté du Mekong en demandant à un batelier de nous faire traverser et de revenir nous chercher, le contraste était saisissant: on se serait crus en pleine campagne, difficile de croire que Luang Prabang n'est qu'à une dizaine de minutes de l'autre côté du fleuve! (prévoir des tennis car on patauge un peu dans la gadoue)
Des enfants entraînaient des coqs au combat, c'était un peu bizarre. On a marché un peu pour voir une grotte (comme à Vang Vieng il ne faut pas le faire seul, il y fait nuit noire et c'est très glissant), la petite qui nous accompagnait était d'humeur facétieuse, elle a enfermé Fabien dans la grotte la coquine!
Il a fait extrêmement moche pendant deux jours, à tel point qu'on a pensé quitter le Laos pour aller en Thaïlande ou au Vietnam (mais deux treckeuses en venaient et nous ont dit que c'était le même temps, elles étaient venues au Laos justement pour fuir la pluie...). Le problème c'est que lorsqu'il pleut on ne peut rien faire car les pluies sont diluviennes et de toute façon tout est fermé, les Laos se terrent chez eux. Heureusement que la GH était agréable, on a bouquiné et on s'est occupés comme on a pu.
On a été de l'autre côté du Mekong en demandant à un batelier de nous faire traverser et de revenir nous chercher, le contraste était saisissant: on se serait crus en pleine campagne, difficile de croire que Luang Prabang n'est qu'à une dizaine de minutes de l'autre côté du fleuve! (prévoir des tennis car on patauge un peu dans la gadoue)
Des enfants entraînaient des coqs au combat, c'était un peu bizarre. On a marché un peu pour voir une grotte (comme à Vang Vieng il ne faut pas le faire seul, il y fait nuit noire et c'est très glissant), la petite qui nous accompagnait était d'humeur facétieuse, elle a enfermé Fabien dans la grotte la coquine!
Les bouddhas ont tous eu la tête coupée à la révolution...
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