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14 avr. 2012

Aspects pratiques Japon III (Okinawa, Ishigaki et Iriomote)



Dans le billet aspects pratiques Japon I vous trouverez des infos sur les grandes villes visitées classiquement lors d'un d'un premier voyage nippon; dans le billet aspects pratiques Japon II les infos portent sur les parcs nationaux d'Hokkaido et l'île de Yakushima; et dans ce billet-ci ce sont les destinations des îles à l'extrême sud qui sont à l'honneur.


Le climat (janvier)

Les îles à l'extrême sud de l'archipel bénéficient d'un climat subtropical, donc normalement les températures d'hiver ne sont pas censés descendre en-dessous des 13-14°. On était sceptiques vu que juste à côté au nord de Taiwan on avait eu assez froid à cette période de l'année. Eh ben on aurait dû se fier à notre intuition parce qu'on a littéralement caillé à Okinawa!

Les gens étaient tous en doudoune avec des gants, nous avec nos petits pulls on grelottait. Il devait faire dans les 10° mais avec le vent on avait l'impression qu'il faisait à peine 7°, on empilait les couches pour dormir sous la tente et malgré ça on était complètement gelés au petit matin. En plus on a eu un temps de merde, il ne pleuvait pas des cordes mais c'était de la vieille bruine ou des averses hyper désagréables. Il n'y a qu'à Ishigaki qu'il a fait vraiment beau.

Personnellement je vous conseille de partir plus tard dans l'année, ou si vous y allez en hiver prévoyez de quoi vous couvrir chaudement! N'oubliez surtout pas votre k-way.


Les gens

Autant dans le reste de l'archipel on avait été frustrés de ne pas pouvoir bien communiquer, autant là on a vraiment fait de chouettes rencontres! De nos trois voyages nippons c'est celui qui m'a le plus emballée de ce point de vue-là. Avec la présence militaire à Okinawa les gens parlent en effet anglais, plus ou moins bien mais même à Iriomote on a pu avoir des échanges avec les habitants.

Il y a apparemment très peu d'Occidentaux qui se déplacent jusque dans ces îles et on a toujours été reçus à bras ouverts. Les gens étaient contents de nous voir, ils nous invitaient à boire un coup avec eux, nous posaient spontanément des questions sur d'où l'on venait ou ce qu'on avait déjà vu au Japon, et s'extasiaient sur le fait qu'on campait c'était assez marrant! Globalement j'ai eu l'impression qu'on nous chouchoutait, surtout à Iriomote où les gens étaient absolument adorables.


Les transports

Comme d'habitude on est passés par ToCoo pour louer les voitures (allez voir ici pour les modalités pratiques pour le permis). Ca me paraît assez difficile de s'en passer, surtout hors-saison, car les bus publics sont rares et s'arrêtent de passer relativement tôt dans l'après-midi.

Le GPS donnait les indications en anglais, sauf à Iriomote où tout était en japonais; en même temps vu qu'il n'y a qu'une route c'est difficile de se perdre! (pour info on rentre le numéro de téléphone de la destination, c'est très pratique). Le GPS nous a surtout été utile pour la chasse aux campings car ils ne sont que rarement indiqués sur les cartes papiers.


Ils proposent beaucoup de cubes,le nôtre était immense on aurait dit un van!

Pour se déplacer entre les îles:
-entre Tokyo et Okinawa on a pris un vol interne. Initialement on voulait arriver à Taiwan et prendre un bateau mais apparemment ceux-ci sont réservés aux taïwanais.
-entre Okinawa et Ishigaki on a pris aussi un vol interne; il existe des liaisons maritimes mais il faut bien se renseigner car elles ne fonctionnent pas pendant toutes les saisons.
-entre Ishigaki et Iriomote on a pris le bateau, il y en a plusieurs par jour. Iriomote compte plusieurs ports. Le dernier jour, on a eu la surprise de constater que celui d'où l'on devait partir était fermé, ce qui nous a obligés à nous rendre de l'autre côté de l'île en 4ème vitesse; donc prévoyez de la marge si vous avez ensuite un avion à prendre à Ishigaki.

S'il fait beau vous aurez la chance d'admirer les fonds marins d'Ishigaki depuis l'avion,
c'est tout bonnement magnifique

Les randos et les activités

Globalement il y a assez peu de grosses randos, mais pas mal de petites balades avec de jolis points de vue. C'est parfois assez galère pour trouver le point de départ, le GPS nous a été bien utile pour le localiser. Si vous aimez les plages vous serez comblé car elles sont sublimes, de vraies cartes postales avec l'eau turquoise transparente et le sable blanc! De notre point de vue les plus belles se trouvent à Ishigaki; et il ne faut pas hésiter à longer la bordure de végétation pour atteindre parfois des petites criques vierges où vous aurez l'impression d'être seul au monde...

Les incursions dans la jungle sont très dépaysantes, c'est vraiment différent de ce qu'on a pu voir jusque là. C'est assez bizarre d'ailleurs car on ne rencontre quasiment pas d'animaux et on n'entend même pas les oiseaux (attention aux habu). Niveau végétation on a largement préféré celle de Yakushima; là la nature est limite hostile tant c'est dense, humide et sombre. Il faut de bonnes chaussures de marche car les chemins sont souvent boueux et glissants.

Un petit récapitulatif sur le trail traversant Iriomote (on l'a pas fait):
-il faut s'enregistrer à la police
-le trail fait 18km de long
-apparemment il n'y a pas de refuge pour dormir
-il vaut mieux le faire en pleine saison car il y a du monde, en hiver quasiment personne ne le fait. De plus en hiver le chemin risque d'être encombré par des arbres qui seront tombés
-il n'y a pas de réseau or il faut savoir qu'il y a plein de habu qui traînent dans le coin
-prévoyez de ne pas finir le trail trop tard parce qu'il vous faudra ensuite attraper un bus ou faire du stop pour reprendre votre voiture au nord

A Iriomote c'est très sympa de faire du kayak. De nombreuses guest houses en louent. On vous fait un petit entraînement à terre et ensuite vogue la galère! On vous donne une carte pour que vous vous dirigiez sur la rivière et dans la forêt pour aller voir des cascades (je vous conseille de louer leurs chaussures spéciales car les chemins sont hyper glissants). Ca a été une super expérience; ça vaut le coup car c'est une façon originale de découvrir la mangrove.

Les habu

Les habu sont les serpents venimeux locaux qui peuplent toutes les îles japonaises du sud, avec trois degrés de dangerosité: soit vous crevez tout de suite (Okinawa), soit vous pouvez quand même vous traîner sur quelques kilomètres (Ishigaki), soit vous êtes large et vous pouvez rallier sans trop vous presser l'hôpital le plus proche (Iriomote). En tous les cas ne courez pas car ça active la diffusion du poison. Deux détails qui ont leur importance: la charmante bête est ralentie en hiver mais n'hiberne pas; et elle est tout aussi bien aquatique que terrestre.

Il est coutume de se moquer de la peur des Japonais face au habu car il serait très rare de le croiser. N'empêche qu'on en a quand même vu un traverser le chemin à un mètre devant nous; à bon entendeur...


C'est assez facile de reconnaître un habu à sa grosse tête plate caractéristique

Le camping et les hôtels

Un seul mot pour résumer notre expérience du camping dans les îles: GALERE!! On se doutait que ce serait assez problématique de camper hors-saison mais on n'aurait jamais imaginé que ça le serait autant...Les trois quarts des campings étaient fermés ou n'existaient plus, et parmi ceux qui étaient ouverts, pas mal étaient hors de prix (20 euros pour planter sa tente sans avoir même droit à de l'eau chaude, faut pas pousser mémé dans les orties!).
Un lien intéressant pour visualiser les campings sur Okinawa: clic

Autre gros souci: bêtement on s'était dit qu'il y aurait des onsen partout comme dans le nord. Sauf qu'évidemment, pas de volcan, pas de onsen! Donc si c'est très facile de faire du camping sauvage, il faut néanmoins se faire à l'idée de ne pas se laver tous les jours...(on trouve en revanche des toilettes partout).

Ajouté à ça qu'on grelottait de froid la nuit (à Okinawa surtout, le reste ça a été), c'est clair que ce n'est pas de ce voyage qu'on gardera nos plus beaux souvenirs de camping! Bon sinon il faut quand même reconnaître que les paysages sont magnifiques et que c'est très facile de trouver un joli coin sauvage pour planter sa tente.


Hotel Best Western Naha Inn (Naha, Okinawa): pour le premier soir on avait réservé dans cet hôtel et on a dormi comme des rois. La chambre était spacieuse et la vue dégagée; en plus le petit-déjeuner est compris.

La vue sur Naha

 Old Castle hotel (Nago, Okinawa): cet hôtel porte bien son nom! Il est vieux, moche, il n'y a de l'eau chaude qu'à certaines heures et le type à l'accueil est complètement abruti, j'ai failli me friter avec! Bref passez votre chemin, sauf si comme nous vous n'avez pas envie de dormir dans votre voiture...

Hiji Camping grounds (Hiji waterfalls, Okinawa nord): ce camping est situé à l'entrée du chemin menant à la cascade (donc en gros vous avez tout le monde qui passe devant votre tente!). Il est cher et les gens ne sont pas très aimables.

Kunigami Village Forest Park camping (Okinawa nord ouest): ce camping situé en plein cœur de la forêt est vraiment bien aménagé. C'était un peu glauque car on était tous seuls et il faisait moche, mais le coin est joli et il y a même de l'eau chaude (on se douche dans une sorte de bunker c'est rigolo). Possibilité de louer des bungalows.


Pas très loin de Kunigami Village Forest Park en nous baladant en voiture le long de la côte, on est tombés sur un coin absolument sublime pour faire du camping sauvage. Bon mes indications ne sont pas du tout précises mais qui sait, peut-être que vous trouverez! A partir de la route il faut emprunter à pied un petit chemin qui s'enfonce dans le bois, juste à côté d'un centre de retraite évangélique abandonné (ça fait trop peur, on dirait un décor de film d'horreur!). Vous allez longer le centre le long d'un grillage et ensuite vous déboucherez sur un terrain dégagé qui surplombe la mer. En descendant vous arriverez sur une plage aux eaux turquoises.




On peut faire sans problème du camping sauvage aux alentours de Mibaru Beach (Okinawa sud). Pour être tranquille, le mieux c'est de s'éloigner de la plage en continuant à suivre la route le long de la côte (il y a des champs); elle finit par un cul de sac. Là vous garez la voiture et vous empruntez un petit chemin qui conduit à une immense plage complètement sauvage.



Yonehara campsite (Ishigaki): ce camping est situé juste à côté de la très jolie plage de Yonehara. Il était malheureusement fermé à cette époque de l'année (eau coupée), mais apparemment il y a des douches.

Impossible de me rappeler le nom du camping où on a dormi à Ishigaki (c'était un nom de fleur je crois), mais vu qu'il n'y en a que deux sur l'île ça limite les possibilités! Vous devriez donc le trouver facilement à l'aide du GPS. Il est très agréable, spacieux, situé à deux pas d'une belle plage et comporte des cabines de douche à pièces (faites le plein!).



Mitorea campground (Iriomote): on y a dormi 5 nuits et on en a été très satisfaits! Le cadre n'est pas extraordinaire car les propriétaires -pas super aimables au demeurant- ont amassé un drôle de bric-à-brac, mais il est vraiment confortable. Les douches sont top, il y a une belle table abritée et on peut se faire à manger puisqu'est mis à disposition des campeurs un barbecue, du petit bois, de l'essence et un coin cuisine avec tout ce qu'il faut pour cuisiner (casseroles, couverts, etc.). Il n'est pas très facile à trouver car il y a juste un petit panneau caché par la végétation qui indique la bifurcation, il faut tourner à gauche et l'entrée du camping est face au gros pylône.


On peut aussi louer des drôles de bungalows

La nourriture


Moi qui adore le poisson et les fruits de mer j'étais aux anges car on en propose quasiment partout! Les sashimi étaient particulièrement bons, ils comptent parmi les meilleurs que j'ai mangés au Japon. Le porc est à l'honneur, et même si c'est pas du tout mon truc j'avoue qu'il est vraiment goûteux. On a été particulièrement bien reçus dans les petits restos où on a sympathisé plus d'une fois avec les gens.

A Nago avec une madame originale et sympathique qui avait drôlement bien décoré son bar
(mention spéciale à l'assiette Michelle Obama!)
Patates sautées sur plaques chauffantes, huuuumm
Au sud on trouve une chaîne de supérette qu'on n'avait jamais encore jamais vue: Coco. Certaines sont spécialisées dans la boulange (Coco de bake) et Fabien s'est régalé avec leurs bonnes brioches. Ce qui est très pratique dans les supérettes c'est qu'il y a souvent des cuisines et ils proposent des plats à emporter, parfait pour le midi.


Ca fait rêver...
Sur le net on lit parfois qu'il faut ramener sa nourriture à Iriomote, faut arrêter de délirer il y a quand même deux milles personnes qui y vivent et ils ne vont pas chercher leur bouffe dans la forêt! Vous trouverez largement de quoi manger, il y a plein de petites izakaya et les quelques supérettes sont bien achalandées même si elles ne proposent pas forcément tout ce que vous avez coutume de voir dans le reste de l'archipel.

En tous les cas je vous conseille vivement d'aller manger à Sonai dans la petite izakaya juste en face de la supérette, c'est absolument délicieux et la famille est adorable. Dites au cuistot que vous venez de la part de Mymy et Fabien ses amis français et vous aurez peut-être aussi le droit de suivre un cours de gyoza à l'école!

Dans le sud ils proposent beaucoup de douceurs à base d'un fruit local de couleur violette, on n'a pas réussi à savoir son nom mais il est délicieux; n'hésitez pas à tenter un petit jus.


A droite une petite tige de canne à sucre qu'on nous avait gentiment offerte


Le Japon sans gluten et sans lactose


Au Japon votre ennemi est bien sûr la sauce soja! Il y en a partout mais c'est néanmoins possible de manger sans trop de problème entre les poissons, les fruits de mer, le riz et les légumes. Pour le midi dans les supérettes je prenais des sashimi et des onigiri (triangles de riz), mais attention à les choisir NATURE car dans les autres il y a de la sauce soja selon les vendeuses qui vérifiaient la liste des ingrédients pour moi. On achetait aussi pas mal de fruits (qui coûtent cher car ils sont importés) quand on en trouvait, et dans les supérettes ils vendent du beurre de cacahuètes. J'avais en outre ramené tous mes petits-déjeuners (vous ne trouverez rien sur place) et prévu une boîte de thon par jour au cas où.

Ce qui est génial pour les intolérants au gluten et au lactose, c'est que les Japonais n'ont pas pour habitude de foutre du blé, du lait ou du beurre partout. Donc au final malgré le problème de la sauce soja je trouve que c'est bien plus facile de se nourrir qu'en France! Je n'ai pas fait une seule erreur et pourtant j'ai pris des libertés, par exemple j'ai mangé des givrés et pour chaque pique-nique on achetait l'équivalent local des Pringles (qui contiennent chez nous de la maltodextrine et de la dextrose). Je vous conseille de ramener votre sauce soja sans farine ou de la vinaigrette car s'ils ne servent pas de pickles avec les sashimi c'est vraiment pas terrible...

Je vous conseille aussi vivement de préparer une fiche expliquant de manière simple ce que vous ne pouvez pas et surtout ce que vous pouvez manger. Avec google traduction c'est très simple de trouver les traductions japonaises. Il vaut mieux préparer une telle fiche car ils ne connaissent pas ce type d'intolérance. Dès que j'arrivais dans un resto je la leur montrai en m'excusant; ils se sont toujours montrés compréhensifs et se pliaient en quatre pour moi. Par contre ils ont beaucoup de mal à préparer quelque chose qui n'est pas à la carte (si je leur disais de me faire juste du riz avec des légumes par exemple, ils étaient très perplexes et préféraient décortiquer toute la carte avec le cuisinier!).

Voici ma fiche si ça peut vous aider!

Voilà voilà, ne vous privez pas d'un beau voyage au Japon à cause de vos intolérances, vous réussirez tout à fait à manger :)



18 oct. 2011

Aspects pratiques Prague



Les gens


On a trouvé les Pragois assez sympas dans l'ensemble mais pas hyper causants non plus. En même temps vu la masse de touristes ça peut se comprendre...On n'en a a jamais vu autant de notre vie, c'était vraiment un truc de dingue: des hordes de groupes partout, dans les monuments, les restos, les rues, les magasins...

Et sinon rien à voir mais on a vraiment bloqué sur la beauté des Pragois, hommes ou femmes, excepté au Japon on a rarement vu une telle concentration de gens canons lol! Un truc à vous filer des complexes :p


Les transports
et l'orientation

Dans la ville on peut se déplacer en métro ou en tramway (pour ce dernier veillez à acheter les billets avant de monter). Mais en fait tout est faisable à pieds car la ville n'est pas très étendue, on a pris une seule fois le tram.

Pour s'orienter c'est assez simple, surtout que les monuments sont presque toujours indiqués. Mais ça vaut quand même le coup d'acheter le Cartoville si on veut vadrouiller un peu en-dehors des sites touristiques.

Pour les excursions à la journée il y a plein de tours operators qui proposent des packs comprenant les visites, les repas et les transports (on a vu des kiosques pas loin de la tour de la Poudrière). Si vous voulez le faire seul c'est très simple, il suffit d'aller à la gare et d'acheter directement votre billet de train au guichet le matin même (ce n'est pas cher.) Pour Kutna Hora, une fois sur place (compter une petite heure de train) il suffit ensuite de prendre le bus pour se rendre au centre-ville (une demi-heure de trajet).

Les visites

Prague est une destination culturelle, donc à éviter évidemment si on n'aime pas les monuments historiques. Même moi qui suis une férue d'églises, à la fin je commençais à en avoir ma claque! Outre les églises il y a des châteaux, des musées, des expos, des synagogues, des jolies places, des rues typiques et des jardins. N'oubliez pas votre carte étudiante car elle permet de bénéficier de tarifs avantageux quasiment partout (sinon la carte Vitale fait très bien l'affaire, c'est un vieux truc que j'utilise souvent et ils n'y voient que du feu :p)

Un petit détail pour les jeunes parents: les rues sont très souvent pavées, donc pas pratiques avec une poussette.


Notre hôtel

D'habitude on privilégie toujours les logements les moins chers mais là Fabinou avait sorti le grand jeu et m'avait fait la surprise de m'emmener dans un 4 étoiles! Bon ben je peux vous dire que pour le coup on était loin de nos campings sans eau chaude au Japon ou aux Açores...:p

Si vous cherchez un hôtel de ce type, pour un voyage de noces ou fêter un anniversaire, je vous conseille Unitas. Il est situé en plein centre mais tout en étant au calme. C'est un ancien couvent mais on est loin des cellules monastiques, en l'occurrence on avait une mini-suite! Le staff est aux petits soins sans être pompeux (une des raisons pour lesquelles je déteste le luxe en règle générale), ils sont vraiment sympas et serviables. Le buffet du petit-déjeuner est copieux et la fréquentation classe sans être snob.



La nourriture

La nourriture pragoise est...consistante. C'est beaucoup de viande en ragoûts, de patates et de pain; mais Fabien a bien aimé dans l'ensemble. Là on a le mieux mangé c'est dans les pubs (par contre ça fume et purée qu'est-ce que c'est dérangeant quand on en a perdu l'habitude!). Sans surprise les restos près des sites touristiques sont de l'arnaque point de vue rapport qualité-prix.

Soyez très vigilant sur l'addition car ils ont une fâcheuse tendance à la gonfler! Certes on paie le couvert et le pain mais des fois ils rajoutent des extras, donc vérifiez bien avant de payer.

Les traditionnels knedliky (tranches de pâte à pain) qui accompagnent les plats en sauce
Les brioches terriblement appétissantes qu'on trouve sur les marchés; Fabien n'a même pas daigné y goûter alors que moi j'aurais donné un bras pour pouvoir en croquer une grrr...
Non non non, ce ne sont pas des kouglofs mais des savons^^
Prague sans gluten et sans lactose

Comme d'habitude j'ai pas mal stressé mais finalement je n'ai pas été malade une seule fois. A l'hôtel j'avais prévenu en arrivant que je descendrai mon propre petit-déjeuner et ils se sont montrés charmants (le deuxième jour, voyant que je ne prenais rien dans le buffet, ils avaient même mis des galettes de riz!). J'ai réussi à trouver à manger dans tous les restos car dans le pire des cas il y a toujours des patates et de la salade. Et dans les pubs ils proposent souvent au moins un plat de viande grillée parmi tous les ragoûts (pas mal de porc, je n'en mange jamais mais là franchement il était bon).

Une fois de plus j'ai pu mesurer à quel point la France est à l'ouest concernant l'intolérance au gluten, là-bas tout le monde connaissait et ils se sont toujours montrés très prévenants. Je n'ai jamais eu l'impression de les faire chier lorsque je leur demandai de ne pas cuisiner au beurre mais à l'huile, ce qui est loin d'être le cas dans tous les restos français...

Donc n'ayez crainte amis intolérants, vous ne mourrez pas de faim à Prague!

7 août 2011

Aspects pratiques Açores



Le climat 
(juin)


Dire qu'on n'a pas eu que du beau temps serait un doux euphémisme...Certains jours il a vraiment fait un temps de chiotte au point qu'on ne pouvait strictement rien faire. Parce que quand il pleut aux Açores, c'est pas les petites ficelles, c'est les bonnes grosses cordes! Mais heureusement le temps est extrêmement changeant, en l'espace de quelques minutes on peut passer d'un froid glacial au soleil qui crâme; donc mieux vaut avoir à la fois de quoi se couvrir (écharpe, pull, etc.) et de quoi se protéger des coups de soleil. Et surtout ne jamais oublier son K-way! Autre point important, à moins d'avoir un ciel complètement dégagé, sur les hauteurs il y a presque toujours de la brume, pensez-y avant de vous lancer dans les trails promettant un superbe panorama à des points culminants.

A titre indicatif c'est à Flores qu'il a fait le plus moche en général, et à Terceira le plus beau. On est partis en juin, peut-être qu'en été il fait plus beau mais j'ai quand même l'impression que le temps n'est pas bien sec, si y a toute cette verdure c'est pour une bonne raison! Les températures sont agréables pour qui craint la chaleur -comme nous- ça variait de 13 à 25° à peu près (mais le soleil tape très fort). C'est difficile de se baigner car l'eau est carrément glaciale, c'est dommage car les piscines naturelles sont superbes et donnent bien envie d'y plonger une tête...

Sur les chemins par tous les temps; vive le poncho taïwanais!

Les gens


On a trouvé les gens très accueillants et on a adoré leur bonne humeur. Ca fait plaisir de voir un peuple aussi festif, ils adooooorent faire la fête et toutes les occasions sont bonnes. Ca change des villages français qui ont souvent l'air abandonnés, là il y a de la vie aussi bien la journée qu'en soirée. Tous les week-ends il y avait des trucs d'organisés: processions, fanfares, fête folklorique...On peut ainsi avoir une bonne approche de la culture locale.

Une fête folklorique dans un village près de Biscoitos
Séance de cinéma en plein air à Lajes do Pico

Globalement ils parlent assez bien anglais, donc c'est facile de communiquer. Dans certains patelins ils nous regardaient un peu mais ils étaient toujours prêts à nous aider et à engager la conversation.

Le seul truc qui nous a dérangés c'est le côté un peu "macho". Sans faire un cours sur les normes de genre, disons simplement qu'on ressent assez fortement la division des rôles sexués au quotidien. Concrètement ça se traduisait par le fait que les hommes ne s'adressaient parfois qu'à Fabien, qu'on apportait une seule carte au restaurant pour lui, etc. Une fois ça a tellement énervé Fabien qu'on est même partis d'un resto! Bon c'est pas tout le temps non plus mais étant assez sensible à ce genre de truc de par mes recherches, ça m'a quand même pesé.


Les randos

Si on aime marcher, les Açores sont un vrai paradis! MAIS...je vais radoter car je l'ai déjà dit à plusieurs reprises dans les reviews, les randos là-bas c'est pas de la tarte! Bien sûr il y a des petits chemins pépères, mais globalement on a bien galéré. Avec ce qu'on s'était enfilés au Japon la dernière fois, on est arrivés tous péteux:"Ouaich les doigts dans le nez", ben franchement on a eu dix fois plus de mal! Ce n'est pas tant les dénivelés que l'état général des trails, souvent mal entretenus et limite impraticables par mauvais temps (peut-être qu'à Sao Miguel c'est mieux?). On ne s'est jamais autant pris de gamelles! Entre les ronces qui vous arrachent la peau, les passages dangereux à flanc de précipice, la lave casse-gueule, les pierres ultra glissantes sous la pluie et j'en passe, il faut vraiment s'accrocher par moment. Sans compter que les chemins sont parfois presque entièrement envahis par la végétation; pour être au contact de la nature on l'est!

Mais le pire c'est le manque -voire l'absence totale- de balisage. C'est hallucinant, qu'est-ce que ça pourrait leur faire de mettre un pauvre fanion on de peindre une malheureuse pierre! Leur spécialité c'est de mettre une balise après la bifurcation, histoire de vous faire marcher plusieurs centaines de mètre avant que vous ne vous décidiez à faire demi-tour et que vous aperceviez la marque bien cachée après le tournant. Non franchement ça nous a profondément énervés, et encore dieu merci on avait acheté par hasard le Rother Guide à l'aéroport de Lisbonne.

M'enfin les paysages sont tout de même sublimes, et il y a vraiment de quoi trailer, en plus de trois semaines il y avait encore des randos qu'on n'a pas même pas eues le temps de faire. A ne pas manquer, l'ascension du Pico qu'on peut tout-à-fait gravir seuls et qui est largement accessible (le Piquinho est vache par contre, il requiert un pied sûr).


Pique-niquer face à un tel paysage, ça vaut toutes les peines du monde


La location de voiture et les transports

Sur Voyage Forum j'avais lu qu'il était facile de se déplacer sur les îles en stop. Ben peut-être mais y a beaucoup de coins où y a pas un chat! Sans voiture ça me paraît compliqué de pouvoir aller partout et de faire certaines randos; je pense qu'en se cantonnant aux coins les plus "visités" (toute proportion gardée hein, les quatre îles qu'on a faites restent largement préservées du tourisme de masse) y a moyen de se débrouiller, mais si on veut vraiment vadrouiller il ne faut pas compter sur les bus publics.



On est passés par la compagnie Ilha Verde pour Terceira, Pico et Faial, et on en a été très contents. On a réservé par Internet et ça vaut carrément le coup car on bénéficie ainsi de tarifs avantageux. Pour Flores c'était Sunny Cars car Ilha Verde n'est pas présente sur l'île (on a réservé via Costasur et Dégriftour).

En voyage notre voiture c'est un peu notre maison, c'est le bordel -organisé- intégral à l'arrière; maman regarde pas tu vas faire une syncope!

On a acheté une carte routière à l'aéroport de Lisbonne et ça nous a été bien utile vu le problème généralisé d'indication, on en était parfois à compter le nombre de tournants sur la route pour se repérer...Ils n'aiment pas indiquer les directions aux ronds-points par exemple, ou bien les panneaux sont tellement délavés qu'on ne voit pas le sens des flèches! Bon on s'en sort mais on a eu quelques beaux énervements (dans les villes par contre pas de souci pour se déplacer à pieds). Et surtout ne vous aventurez pas avec votre voiture dans des petits chemins de terre où vous ne voyez que des traces de tracteurs, ça risque de mal finir!



Entre les îles à cette période de l'année on n'avait pas le choix, on a dû prendre des vols internes (la compagnie açorienne est la Sata). Il n'y a qu'entre Pico et Faial qu'on a pris le bateau car les îles sont vraiment à côté (environ 30 minutes de traversée).

Internet

Etonnamment le Wifi est accessible dans de nombreux endroits publics et dans des tas de cafés, c'est facile de se connecter un peu partout.

Le camping et les hôtels

Il y a pas mal de campings sur Terceira, Pico et Faial (mal indiqués la plupart du temps) mais sur chaque île un seul avait de l'eau chaude (vu comme il fait parfois froid ce n'est franchement pas un luxe). Mais ne vous attendez pas à un beau jet qui vous délassera après votre longue journée de marche, bien souvent la pression était faible et il y avait des coupures très fréquentes quand ce n'était pas carrément définitif (les deux derniers jours où on a campé l'eau chaude avait disparu, pouf!) Globalement ils semblent avoir un sérieux problème avec ça car dans les hôtels et chez l'habitant c'était pareil. Sur Flores on a carrément dû abandonner l'idée de camper car il n'y avait que de l'eau froide, on était dégoûtés.

Mais le vrai problème c'est le linge. Habitués qu'on est en Asie aux lavomatics ou au laundry service, on s'était bêtement dits que ça devait être pareil ailleurs. De vrais bleus! Aux Açores c'est la croix et la bannière pour laver son linge si on campe, j'en étais parfois réduite à reporter des tees-shirts puants! (bon en même temps 4 tee-shirts en tout et qu'en plus on en perd un bêtement, c'est pas très malin!) Il n'y avait qu'un camping où il y avait une machine, les gérants d'un autre nous ont lavé notre linge gratuitement chez eux et chez l'habitant heureusement ils mettaient la leur à notre disposition. A Faial on a trop rigolé car à l'office du tourisme ils nous indiqué un laundry service donc on était trop heureux, et quand on leur a demandé les horaires d'ouverture: "le lundi matin"!! Ah ben pas de bol on était samedi lol!


Campismo dos Biscoitos (Santo Antonio, Terceira sud): notre camping préféré, on y est restés en tout une semaine. Le couple de gérants est adorable et se met en quatre pour leurs campeurs. Le terrain est vaste et les sanitaires sont propres. L'eau chaude est aléatoire mais globalement ça a été. Le gros plus c'est sa localisation car il est au bord de la mer, juste à côté d'une magnifique piscine naturelle accessible à pieds.


Campismo Ponta do Raminho (Terceira nord; on n'y a pas dormi): c'est un camping gratuit au milieu des arbres, sans douche mais avec une jolie vue face à la mer.

Campismo Baia da Salga (Terceira sud; on n'y a pas dormi): il avait l'air super mais malheureusement il était fermé à cette période de l'année. Apparemment il avait des douches. Le gazon est joli et il donne juste face à la mer, on a une belle vue dégagée.

Campismo Salgueiros (Terceira sud; on n'y a pas dormi): un camping gratuit qui est vraiment moche, avec des douches froides extérieures.

Residencial a Ilha (Angra do Heroismo, Terceira sud): un petit hôtel sympa à côté de l'office du tourisme, dans le centre d'Angra. On a payé 45 euros la chambre avec petit-déjeuner compris.


Campismo Santo Antonio (Pico nord) : le cadre est absolument superbe car on est en plein dans la verdure. Première surprise quand on est arrivés, des petits lapins (des papillons trop mimis) gambadaient joyeusement en liberté! J'étais toute attendrie en découvrant la basse-cour avec ses adorables petits poussins pépiant; quelques heures plus tard j'étais prête à leur tordre le cou tellement j'en pouvais plus de les entendre brailler toute la nuit! Quelle idée de mettre un poulailler dans un camping! Sinon les sanitaires sont vétustes et une seule douche a de l'eau chaude, quand elle veut bien.

Campismo Lajes do Pico (Pico sud): certainement le camping le plus moche où on ait dormi (il est en pleine ville) mais de loin le plus confortable! Les sanitaires étaient impeccables et il y avait de l'eau chaude quasi normalement. En plus il y a une machine à laver, le bonheur.

On voit même le Pico quand celui-ci n'est pas caché par les nuages

Hotel Whale'come (Lajes do Pico) : Espaço Thalassa fait aussi hôtel; notre chambre était un peu en-dehors de la ville car l'hôtel était complet. Elle était très confortable mais bizarrement très humide.


Campismo Praia do Almoxarife
(Faial est): un camping particulièrement agréable, bien entretenu et avec de jolis arbres. Les sanitaires sont modernes, pas mal de difficultés avec l'eau chaude par contre. On est juste en face de la plage, c'est vraiment sympa.



Campismo Castelo Branco (Faial sud): un camping juste derrière l'aéroport, on ne s'est pas attardés car il avait l'air assez pourri.

Banana Manor (Horta, Faial): une pension chez l'habitant en-dehors du centre-ville, tenue par Claudia, une allemande qui parle couramment français, et son mari, tous deux charmants. C'est 45 euros la nuit sans petit-déjeuner. Les chambres sont spacieuses mais il n'y a pas de salle-de-bain privée. On a libre accès à une superbe cuisine pour se faire à manger et on peut se promener dans leur jolie bananeraie. Possibilité de laver son linge.



Campismo Faja Grande (Flores ouest): le cadre est idyllique puisqu'il est juste à côté d'une cascade, mais il n'y avait que de l'eau froide donc on a laissé tomber.

Residencia Malheiros (Santa Cruz, Flores): une pension tenue par le personnage haut en couleur de Marie-Thérèse! Comptez 35 euros la chambre avec petit-déjeuner. Marie-Thérèse parle couramment français et dirige sa pension avec beaucoup de dynamisme. Elle est très serviable et a un cœur d'or mais elle fait un peu matrone, gare à vous si vous confondez ses torchons avec ses serviettes de table, ça barde! Et elle n'hésite pas à ramasser votre linge sale pour vous le laver sans vous demander votre avis hihi. Les chambres sont marrantes, la 1ère ressemblait trop à celle de ma grand-mère et la seconde était toute rose. Un conseil, l'eau chaude marche mieux dans la salle-de-bain commune près de la cuisine que dans les chambres. Vous avez libre accès à la cuisine (entièrement décorée d'azulejos) pour vous faire à manger. Et si vous souhaitez vous rendre à Corvo, le fils de Marie-Thérèse peut vous y amener.


Même en vacances Fabinou est de corvée de vaisselle!

La nourriture et les restos


La nourriture açorienne est très goûteuse mais un peu grasse. Un plat typique se compose d'une viande ou d'un poisson grillé avec des pommes de terre à l'eau, du riz et un peu de salade. Moi qui suis très légumes ça m'a manqué. Quand vous arrivez dans un resto on vous amène d'emblée du pain et du fromage, donc si vous n'en voulez pas précisez-le dès le début. Les proportions sont importantes, pour une fois j'étais bien rassasiée en sortant de table! On mange beaucoup de poisson et il est excellent. Ca change des resto français où vous avez un minuscule bout de poisson avec trois pauvres grains de riz, là on vous apporte le poisson entier! Ce que j'ai préféré c'est les brochettes de crevettes et de calamar, un vrai délice, ainsi que l'alcatra, une spécialité locale de viande cuite en ragoût dans un gros plat de terre. On a aussi testé la cataplana, un plat de crevettes et de poisson cuites avec des patates, super bon. Ce que j'ai détesté c'est la morue, mon dieu c'était atroce! Je n'ai même pas pu finir mon assiette tellement c'était ultra salé et élastique!

Point de vue desserts ils sont très portés sur les puddings dont chaque resto propose de nombreuses déclinaisons. L'appellation pudding recouvre aussi les desserts à couche (crème + biscuit); tel le chouchpinou (enfin c'est ce qu'on a compris comme nom!). Ils adorent aussi les glaces, on en trouve partout.

Pour les petits-déjeuners et les pique-nique du midi on achetait de la nourriture au supermercado (souvent de simples petites épiceries) mais quelle galère pour les trouver dans les villages! Au moins ils sont écolo car ils n'allument pas de lumière à l'intérieur et bien souvent il n'y a pas d'enseigne. Du coup, comme c'est tout sombre et pas indiqué, on ne les voyait pas car on les confondait avec les maisons! Leurs fruits sont souvent excellents, c'est là que j'ai mangé les meilleures prunes de ma vie huuumm...


Casa do Pasto o Pedro (Terceira, Biscoitos): un petit restaurant très sympa où l'on peut déguster en terrasse des plats typiques, sans prétention mais bons.

O Chico (Terceira, Angra do Heroismo): notre resto préféré de tous les Açores! Les serveurs sont adorables, le cadre joli, on mange hyper bien et c'est rapide. On y est retournés trois fois! A tester: l'espadon qui est cuit à la perfection, l'alcatra (le meilleur qu'on ait mangé), et en dessert ne manquez pas la mousse au chocolat maison qui est à tomber ou le "dolce", une spécialité aux amandes que Fabien a particulièrement appréciée.

L'espadon grillé
L'alcatra...une fois dévoré!
Le "dolce" aux amandes

Restaurante Adega Lusitania (Terceira, Angra): un restaurant de la gamme au-dessus. Quand on y est allés il y avait un groupe qui écoutait des chants traditionnels, c'était très agréable de manger en musique. La nourriture est raffinée. A tester: la soupe de la tante Urania, une recette secrète transmise de génération en génération.

Caneta (Terceira, Altares) : une bonne table où la nourriture est un cran au-dessus des petits restos des environs. Mais ça se donne des airs chics, moi je préfère les ambiances conviviales. A tester: le boudin frit que Fabien a beaucoup aimé.

O Pescador (Terceira, Praia da Vitoria) : un excellent resto de poisson juste à côté de la mer. A tester: les crevettes à l'ail et à l'huile piquante en entrée (on schlingue tout l'après-midi mais purée qu'est-ce que c'est bon!)

Espadon frit avec riz aux crevettes

Barao Palace (Faial, Horta): assez chicos mais c'est là-bas qu'on a mangé les meilleurs poissons, ils étaient absolument excellents. A tester: le trio de poissons, j'en léchais les arrêtes! Par contre les accompagnements sont assez chiches.

Jin Li Lai (Faial, Horta): un resto chinois pour changer un peu de la nourriture açorienne! La qualité des plats est variable mais dans l'ensemble c'est bon. A tester: les plats sur plaque chauffante, vraiment délicieux

O Lima (Faial, Horta): un petit resto familial sans prétention mais où l'on déguste une nourriture typique très goûteuse. A tester: les sardines grillées, un délice

Taberna de Pim (Faial, Horta): ambiance décontractée pour ce resto familial où les serveurs aiment taper la causette et sont particulièrement gentils. S'il fait beau on peut manger en terrasse face à la mer. A tester: la cataplana et leur succulente glace à la fraise maison servie avec du chocolat chaud, à se rouler par terre.

Peter's cafe (Faial, Horta): à fuir! On mange mal, on attend trois plombes et le service est exécrable, le bon piège à toutous quoi.

Whale'come restaurante (Pico, Lajes do Pico): bonne ambiance mais la nourriture n'est pas top. A ne SURTOUT PAS tenter: les pâtes au thon, Fabien a fait une indigestion cinq minutes après le repas, il était vert et a titubé jusqu'à l'hôtel !!

A Parisania (Pico, Madalena): notre cantine sur Pico, on y allait tous les soirs! Ca fait un peu cantine d'ailleurs, pour les groupes ils installent des buffets. On y mange très bien, une bonne adresse. A tester: le bœuf du chef qui a ravi les papilles de Fabinou, l'igname (je n'en avais jamais goûté et c'est vraiment bon) et bien sûr le chouchpinou en dessert!

Restaurante Baleia Occiental (Flores, près de Santa Cruz): tout le monde en dit beaucoup de bien mais les deux fois où on a été il n'avait que deux plats de disponibles sur la carte, ça la fout un peu mal quand même...A tester: les brochettes de calamar, super bonnes.

Restaurante Rosa (Flores, Madalena): tous les pêcheurs du coin y boivent un coup le soir au bar. Cest le mari de Rosa qui fait le service et il est très gentil. Les plats sont copieux et franchement bons. A tester: les brochettes de crevettes, on s'en met partout en les décortiquant mais c'est délicieux.

Restaurante Sereia (Flores, Madalena): la dame qui tient le restaurant parle un peu français. Une bonne table mais on a préféré quand même Rosa. A tester: la glace au-fruit-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom mais qui nous a laissé un très bon souvenir.


Les Açores sans gluten

Malheureusement j'inaugure cette nouvelle rubrique...Globalement je m'en suis plutôt bien sortie. Pour le petit-déjeuner j'avais amené des trucs pour trois semaines (à l'aéroport ils hallucinaient en voyant mon sac de bouffe!), et j'ai bien fait car il n'y avait rien sur place. Pour le midi c'était boîte de thon -qui est excellent- avec des galettes de riz qu'on trouve dans quasiment tous les supermercado. J'achetais aussi plein de fruits, du beurre de cacahuètes, du Nutella et du chocolat.

C'était facile de manger dans les restos au vu des types de plats proposés et de la "simplicité" des préparations (pas de sauce avec la viande ou le poisson). On sent qu'ils aiment les produits simples et frais, même pour la salade par exemple ils vous amènent systématiquement l'huile et le vinaigre et non la sauce toute prête. En plus ils étaient compréhensifs, quand je leur expliquais ils se sont toujours montrés à l'écoute. Une fois la serveuse n'a pas compris et m'a apporté des beignets, quand je les ai renvoyés ils étaient complètement désolés et se sont excusés plein de fois en faisant leur possible pour m'amener autre chose rapidement.

Ils m'ont certifié qu'il n'y avait pas de farine dans l'alcatra et la cataplana et effectivement je n'ai jamais été malade en en mangeant. J'ai eu une seule contamination chez Peter's, après avoir avalé une omelette, bam direct j'ai eu des nausées et je me suis sentie mal, mais ça a été la seule fois du voyage. Et attention aux miettes de pain qui trainent car ils adorent ça, c'est vraiment l'aliment de base.

Je dois dire que j'appréhendais beaucoup, pas tant le fait d'être malade que de me sentir frustrée. Car jusqu'à présent la bouffe faisait partie intégrante de mes voyages et tester des spécialités locales était un vrai bonheur dont je me voyais mal me passer. Parfois j'étais un peu triste, notamment lorsque dans les fêtes de village ils nous invitaient à nous servir dans les buffets de plats maison et que je devais décliner...Mais bon c'est la vie! Et même si je dois bouffer du riz et du thon pendant trois semaines c'est pas ça qui m'empêchera de voyager :)


2 avr. 2011

Aspects pratiques Taiwan I (road trip)



A l'information center de l'aéroport, demandez la Youth Travel Card, elle donne droit à de nombreuses réductions. Et n'oubliez pas votre carte d'étudiant si vous en avez une, les tarifs sont très intéressants (à défaut une carte vitale fait parfaitement l'affaire pour peu que vous ayez une tête de jeunot...)



Le climat

Vu le temps de chiotte qu'on a eu au début de notre périple, je vous déconseillerais plutôt d'entreprendre votre voyage en février...Mais bon peut-être qu'on n'a pas eu de chance! Ou alors assurez-vous de pouvoir migrer vers le sud si les conditions climatiques vous empêchent de visiter le nord. Outre la pluie, ce qui est problématique aussi à cette période c'est le brouillard, de la vraie purée de poix. D'ailleurs au retour tous les avions avaient du retard à cause de ça.

Les différences de température sont importantes: au nord on mettait le chauffage dans la voiture alors qu'au sud on se baignait dans la mer! Il vaut donc mieux prévoir toutes sortes de vêtements et avoir un bon duvet. Et surtout ne pas oublier son Kway! (ils vendent des ponchos en plastoc un peu partout ainsi que des parapluies)



Les gens

On a trouvé les Taiwanais vraiment gentils et accueillants. Ils étaient toujours prêts à nous aider et venaient parfois spontanément vers nous pour savoir en quoi ils pouvaient nous être utiles. Ils aimaient bien savoir ce qu'on avait fait et on a pris plaisir à leur raconter nos petites aventures; c'était trop drôle ils n'en revenaient pas qu'on ait campé à Taroko! Ils se montrent particulièrement sociables et engagent la conversation très facilement où que vous soyez.

Globalement ils parlent assez bien anglais, on n'a pas eu de mal à les comprendre et à se faire comprendre. On était tout fiers de caser notre vocabulaire chinois et ils sont toujours contents de voir qu'on fait des efforts. Bon évidemment ça n'allait pas bien loin vu le peu de notions qu'on connaît, mais je suis hyyyyper fière de ma mini-conversation dans un lavomatic avec un ado, attention je me suis excusée de l'avoir gêné, il m'a comprise et m'a dit que ce n'était pas grave! Wouuuh ça y est je suis prête pour aller vivre à Singapour l'année prochaine :p

Hormis le vocabulaire de base ça vaut vraiment le coup d'apprendre les chiffres (leur système est très simple) car ils ne les maîtrisent pas bien en anglais, donc ça peut être problématique s'ils n'ont pas de calculatrice.

Ce site est pas mal du tout car il y a des leçons audio, c'est très accessible.

Je ne sais pas où trop caser ça alors je le mets là, une des curiosités de Taiwan c'est leurs camions poubelles! Ils diffusent une musique non-stop pour alerter les gens de leur passage et chacun jette directement ses ordures dans la benne. Une petite illustration en vidéo ici


La location de voiture et les transports

Depuis qu'on a découvert la location de voiture au Japon on ne peut plus s'en passer, c'est vraiment la liberté! Taiwan se prête particulièrement bien au road trip, l'île ne fait que 300 km de long et c'est très agréable de longer la côte en s'arrêtant pour faire des excursions (difficile de choisir, il y a vraiment plein de trucs à faire!). Par contre il y a pas mal de routes en lacets à cause des montagnes, c'est parfois assez chiant si on est sujet au mal de cœur.

Pour louer une voiture c'est très simple, il suffit de demander un permis international à sa préfecture de police. Je crois qu'on peut le faire par courrier mais sur place c'est super rapide, en 1/4 d'heure c'était fait.

On a essayé de réserver la voiture (on est passés par ce site) mais ils ne répondaient pas à nos mails. On les a appelés mais ils ne comprenaient rien. Mais de toute façon si vous n'y allez pas à l'époque du nouvel an chinois je pense qu'il n'y a pas de souci. Il faut compter environ 50 euros par jour et ensuite l'essence n'est pas chère du tout (pour le plein c'est "mama"). On avait un GPS moitié anglais moitié chinois mais on avait quand même prévu une carte (la saisie de coordonnées par numéro de téléphone ne marche pas super). Vu qu'on campait je ne sais pas trop comment on aurait fait sans, je pense que ça aurait été assez galère...Il y a l'air d'avoir pas mal de bus quand même, mais ils semblent rester sur les grandes routes et d'aller de ville en ville (enfin je crois).

La conduite est assez spéciale: en fait chacun fait un peu son truc comme il veut (genre tourner en vous coupant la route ou ne pas s'arrêter au feu rouge) mais les gens ne vont pas très vite. Donc au final c'est plutôt cool, il n'y a quasiment personne qui s'énerve ou qui klaxonne. En ville on a eu quelques frayeurs, avec des scooters notamment (ils sont PARTOUT!), mais on prend vite le rythme.

Par contre j'ai trop flippé car le type à l'agence nous avait répété plein de fois qu'il fallait respecter les limitations de vitesse (elles sont assez basses), sauf qu'on bout de 10 minutes de conduite Fabien se sentait en confiance et avait complètement zappé cette recommandation. Trois jours avant de rendre la voiture on a percuté que le message rouge en chinois qui clignotait ponctuellement sur le GPS était pour nous prévenir des radars! Purée sachant qu'il y en a environ tous les 10km je vous laisse imaginer le nombre d'infractions...Le stress, moi j'avais trop peur qu'il cueille mon Fabinou en rendant la voiture ou qu'ils nous présentent une facture de 2000 euros...Mais ouf RAS! Ou alors ils vont nous prélever le compte directement et on va avoir une jolie surprise...

Sinon on a aussi pris le train, c'est pas très cher, confortable et très rapide pour les grandes lignes (1h30 entre Tainan et Tapei par exemple).



Le camping
et les hôtels

Hormis le mauvais temps qui nous a bien compliqué la vie, on a beaucoup aimé camper. Il y a des campings un peu partout et apparemment d'après Tête de Chat les écoles primaires acceptent parfois que l'on plante sa tente dans la cour (j'imagine bien les gamins arriver le matin!). Les campings sont vraiment très bien, ils sont souvent spacieux, les sanitaires sont propres et il y a des douches. On trouve même des abris en cas d'intempéries, c'est très pratique (enfin sauf quand vous êtes obligés de déménager la tente en pleine nuit sous la pluie à cause d'ados qui ont décidé de faire péter les basses à 50m !)

Dans les hôtels, les chambres et surtout les salle-de-bain nous ont paru drôlement grandes après le Japon! On a bien rigolé en lisant les consignes de sécurité en cas d'incendie, plutôt que d'utiliser un escalier de secours il faut jouer à Spider Man en s'harnachant d'un équipement spécial permettant de descendre en rappel le long de l'immeuble!! J'imagine bien le truc dans la panique...



On trouve des lavomatics dans toutes les villes. On a dû batailler avec le distributeur pour obtenir de la lessive car il y avait plusieurs choix mais tout était marqué en chinois; après s'être tapés les lingettes absorbantes et l'assouplissant on a enfin eu notre lessive :p

Jinshan Youth Activity Center (au nord est près de la petite ville de Jinshan): on n'a même pas pu prendre de photo tellement il flottait...Le camping est grand, on peut également dormir dans un hôtel situé à l'entrée (le bâtiment est assez moche, il nous a trop fait penser à la maison hantée à Disneyland hihi). Les sanitaires étaient pas mal -il y a de nombreuses douches avec de l'eau chaude- mais il a fallu qu'on demande à ce qu'ils mettent en route le chauffe-eau et c'était assez long avant de pouvoir se laver.

A Danshui on a dormi dans l'hôtel juste en face de la gare (je crois que c'était le Sunny hotel ou un nom dans le genre). La chambre était spacieuse et confortable, vraiment rien à redire. Pour le matin on a droit à un bon pour le Mos Burger juste à côté, un peu bizarre de s'enfiler un burger à 9h du mat mais en vacances on s'adapte à tout hein!


Yongqi hotel
(Hualien): on a beaucoup aimé cet hôtel très bien situé et au staff particulièrement aimable. On y a dormi deux nuits, les chambres étaient très grandes et dans la 1ère on avait même un petit balcon où on a pu étendre le linge.

Il y a partout le même couvre-lit doré super kitsch!

Taroko National Park Heliu Camp (Taroko): j'ai eu un gros coup de cœur pour ce très joli camping situé en plein dans les gorges. La vue est superbe, on voit la montagne et on entend le doux gazouillis de la rivière. C'était juste magique de dormir dans un tel endroit...Les emplacements de camping sont surélevés, ce qui est pratique en cas de pluie. Il y a des tables de pique-nique et même des barbecue. Seul bémol, l'eau des douches est froide (et même glacée!) mais c'est vraiment un point de détail au vu de la beauté du site.




On n'y a pas dormi mais on a vu un camping très sympa à Shitiping, avec de beaux abris qui nous ont fait baver d'envie :p


Fuhyuan hotel
(Taitung): très bien situé près d'un marché mais on a super mal dormi à cause des jeunes qui gueulaient dans la rue...La chambre était pas terrible, la salle-de-bain vraiment moyenne et de manière générale ça faisait un peu cracra. Et pour les allergiques, Mimi le gros chat angora à l'accueil vous fera éternuer comme jamais, même Fabien qui normalement n'a pas d'allergie avait le nez qui pique lol! (c'est marrant on a vu énormément de chats angora dans la ville?)

Qing Lian Camp (Kenting): on a beaucoup aimé ce camping où on a dormi deux nuits. Il est tenu par une famille avec une vieille mémé très sympathique. Dommage qu'on n'ait pas vue sur la mer mais au moins il y a quand même les cocotiers! Les sanitaires ne sont pas très engageants à première vue mais en fait ils sont très bien, on a de l'eau chaude tout de suite et même à la maison je n'ai pas autant de pression! Il y a de beaux abris en cas d'intempérie et on peut dormir dans des petites cabanes perchées si on n'a pas de tente.



A l'extrême sud je vous déconseille le camping d'Eluanbi, il était complètement encaissé -aucun courant d'air et vue complètement bouchée- et ça faisait nid à bêtes (le gars qui nous a fait visiter nous a recommandé de toujours fermer la tente et de faire gaffe dans les sanitaires...). Dans le sud on trouve en effet ces panneaux de mise en garde :

Iris'Tower
(Tainan): la plus belle chambre qu'on ait eue! Très spacieuse, toute mauve, claire, vraiment superbe. L'ambiance est conviviale, si vous êtes sociable vous serez ravi :) Bon par contre le siphon des toilettes est très petit, Fabien leur a laissé malgré lui un petit cadeau huhu



Star Hostel (Taipei): il fait très moderne et le staff est vraiment adorable (une des filles parle couramment français presque sans accent c'est impressionnant!). Le matin on a le petit-déjeuner offert, tout est à disposition dans la cuisine et chacun fait sa petite popote. Il y a aussi un coin Internet, une télé, des canapés moelleux, bref c'est très sympathique.



Les randos

Loin de l'image hyper industrialisée que l'on peut avoir de ce pays, Taiwan est aussi une destination nature. Exceptées les gorges de Taroko, les paysages sont rarement sauvages mais on peut faire de très jolies balades. Ce qui est sympa c'est qu'il y a de tout: des lacs, des montagnes, (pour les hauts sommets apparemment il faut une autorisation) des plages, des forêts, des cascades, etc.

Comparés au Japon, de manière générale les paysages ne sont pas à couper le souffle (sauf les gorges encore une fois) mais au moins les trails sont faciles et ne requièrent pas une condition physique particulière. Et on a quand même vu des formations rocheuses assez hallucinantes qu'on n'avait rencontrées encore nulle part ailleurs (dans les parcs géologiques de Yeliu et de Jialeshui).

A Taroko il faut prévoir de bonnes chaussures de randos pour les trails qui traversent la forêt et une lampe de poche si on est amené à passer par les grottes. Sinon pour les autres balades de simples baskets font l'affaire.


La nourriture et les restos

Comme je l'ai déjà dit, on a vraiment eu du mal...A part à Taipei il n'y a pas vraiment de restaurant, ce sont plus des étals de rue ou des trucs un peu rapides. Les odeurs étaient parfois vraiment épouvantables et Fabien a mangé végétarien comme moi dans la mesure du possible. Il y avait du bon dans le tas hein, mais c'est quand même particulier! Disons qu'ils mangent vraiment TOUT. Chez mes amies Ying et Zhouqi on avait déjà expérimenté les oreilles et les pieds de porcs à la gélatine; là, entre autres douceurs mention spéciale aux brochettes de peau frites (le gras cuit dans le gras, c'est quand même fort!) et à la tête de canard -avec le bec s'il vous plaît!- au cou farci de poireaux. Remarque, nous à côté avec notre tête de veau, nos andouilles et nos grenouilles on ne peut pas vraiment critiquer...

Bon à côté de ça on a quand même eu l'occasion de bien manger, mais on a souvent fini au Seven Eleven (dire que je n'achète jamais de tout-fait à Paris, là je bavais littéralement sur les trucs industriels...) Ce qui est pratique c'est qu'il y a toujours de l'eau chaude pour les bols de nouille et souvent des micro-ondes pour réchauffer les plats sous-vide. De manière générale la nourriture n'est pas chère du tout, on a eu des menus complets à 2 euros.

On a été très étonnés de voir autant de bakery, il y a des chaînes partout et franchement certaines viennoiseries sont absolument délicieuses. Jusqu'à présent en Asie c'est là qu'on s'est le plus régalés pour ce qui concerne le sucré. On trouve notamment beaucoup d'angel food cake, un régal...

Les bakery



Sur les marchés on peut tester plein de trucs typiques. Ce que j'ai adoré c'était les beignets de patate douce, je n'en ai jamais mangé d'aussi bons de toute ma vie!







5 ans que je n'avais pas mis les pieds dans un Mac Do, ahlala qu'est-ce qu'on ferait pas en voyage...

Pour une dégustation gratuite de pâtisseries traditionnelles à Taitung, rendez vous dans la pâtisserie Muaji où on peut tout goûter. On a ramené ça, bon ça reste des pâtisseries asiatiques mais c'était quand même pas mal:



A Hualien on a mangé à Ye Hsiang Shi Dian, un des lieux de restauration favoris des habitants de la ville. Ils ne proposent que des bols de soupe avec une tonne de dumplings. C'est un endroit très populaire et on a bien aimé ce qu'on a avalé.


A Mataian on a essayé un restaurant ethnique proposant de la nourriture ami, comme souvent avec ce genre de restaurant c'était cher pour ce que c'était, mais c'était l'occasion de découvrir des plats originaux.



A Danshui on a mangé au Dongdong vegetarian, très bon et très copieux. Je ne sais pas ce qu'on a fait de drôle mais en tout cas on fait piquer de sacrés fous-rires aux deux dames qui nous servaient!

A Taitung pas loin de notre hôtel il y avait un fruit bar. On n'a vraiment pas regretté d'y être entrés car on a sympathisé avec le patron (qui parle très bien anglais car il a vécu aux Etats Unis). Il est intarissable sur les bienfaits des fruits et nous a conseillés dans notre choix. Le special qui contient 7 fruits différents est à tomber, en plus il nous a gentiment servi 4 verres pour qu'on puisse goûter tous les deux. Il nous a raconté qu'il avait ouvert ce fruit bar car sa femme est morte d'une maladie que les médecins n'ont jamais réussie à diagnostiquer et qu'il était convaincu de l'effet positif de l'alimentation saine sur l'organisme (il prêchait une convertie :p). Si vous en avez l'occasion faites-y un tour car ça vaut vraiment le coup.



Niveau shopping on n'a quasiment rien ramené. Pour rigoler Fabien m'a traîné dans une boutique kitschissime à Kenting, et entre les assiettes à dauphin et les sculptures en plâtre on a découvert une adorable collection d'animaux-légumes. C'était absolument à croquer, j'avais envie de tout ramener. A cause du prix je me suis limitée, on est juste repartis avec le chat-radis pour ma mamye et le lapin-carotte pour moi (avec bébé-carotte, il est pas trognon franchement ?!)



Pour d'autres aspects pratiques je vous conseille de faire un tour ici, sur le superbe blog de Tête de Chat.