13 mars 2012

Ile d'Ishigaki



Après Okinawa, en route pour Ishigaki! Le pilote a été super sympa car avant de se poser il a fait un petit détour pour nous faire admirer les fonds marins autour de l'île, c'était SUBLIME!! Une explosion de turquoise, d'émeraude et de saphir; on n'avait encore jamais eu l'occasion de voir de tels paysages aériens et ça nous a enchantés :)




C'est drôle comme les voyages réservent toujours des surprises, on pensait qu'on serait un peu déçus par Ishigaki et au final c'est l'île qu'on a préférée; dès les premiers kilomètres avalés on a senti qu'on accrochait. Après s'être à nouveau cassés le nez sur un camping abandonné on a décidé de se faire plaisir et de passer notre première nuit dans une pension à Kabira bay. C'est le paysage qui nous a décidés, difficile de résister quand vous pouvez admirer une telle vue de votre fenêtre!



Le lendemain matin on a été manger sur la plage, c'est simple on se serait crus dans une carte postale: le sable blanc, la végétation verte et l'eau turquoise; tout y était! Ce qui est sympa c'est qu'on peut suivre la bordure pour s'éloigner un peu des bateaux, il n'y a qu'une mince bande de sable mais il suffit de courir vite entre deux vagues en se courbant :p



Après ce petit-déjeuner paradisiaque, en route pour monter au sommet de l'Omoto-dake; bon 526m c'est sûr ce ne sera pas notre plus haut sommet! On a bien galéré pour trouver le départ du trail car on n'avait aucune indication, mais on a fini par le débusquer en s'aidant du GPS.

C'est une petite rando sympa et pas trop fatiguante. On est vraiment au contact de la végétation luxuriante et il y a un passage dans le lit d'une rivière très cool car la terre est toute rouge. Par contre ils ont pas assuré pour la vue car il y a de grandes plantes qui bouchent tout...Super, vous êtes en haut d'un sommet et vous pouvez même pas profiter du paysage! Il faut donc monter sur les rochers, encore que si vous êtes un nain de jardin comme moi vous aurez quand même du mal à apercevoir quelque chose!

La vue...
...sur la pointe des pieds!

En redescendant nous voilà partis dans une discussion sur les habu, ces fameux serpent venimeux locaux. Les explications du Lonely m'avaient bien fait rire car les Japonais sont effectivement obsédés par cette pauvre bête: "on finirait par croire qu'il s'en cache un derrière chaque arbre, chaque buisson et chaque tabouret de bar!" Sauf qu'on était beaucoup moins rigolards quand on en a vu traverser un à moins d'un mètre devant nous. Fabien a fait un de ces bonds je vous dis pas! Et pas de doute c'était bien un habu parce qu'il avait sa petite tête sympathique si caractéristique...Après ça j'étais carrément moins rassurée; allons bon, après mon flip des ours à Hokkaido j'étais passée à mon flip des serpents! Du coup pour les trails suivants on a essayé de faire du bruit en marchant et de regarder où on mettait les pieds, mais la végétation était tellement dense que c'était pas évident. Le problème surtout c'est qu'on devait fréquemment se tenir aux branches et j'avais peur de mettre ma main dessus, au final j'étais aussi flippée que les Japonais!

Après notre balade on a retenté notre chance à un autre camping (oui on est tenaces!) et là miracle, il était ouvert et il y avait même des cabines de douches à eau chaude à pièces, le grand luxe! Du coup on y a dormi jusqu'à la fin. Par contre mieux vaut pas être à court de monnaie parce que c'est pas drôle de voir l'eau se couper brusquement quand vous êtes encore toute savonneuse et de grelotter en attendant qu'une bonne âme coure chercher des pièces!

La plage où on prenait notre petit-déjeuner le matin

Le trail pour monter en haut du Nosoko-dake est très court (40 minutes) mais très pentu. Et surtout il glisse énormément, on s'enfonce littéralement dans une espèce de glaise spongieuse. Une fois arrivés en haut il faut à nouveau s'aventurer un peu sur les rochers mais la vue est chouette, on ressent vraiment une impression de plénitude à contempler le paysage.



Ensuite on a vadrouillé un peu avec la voiture, il y a de très jolis panoramas le long de la route. L'un d'entre eux était particulièrement bien aménagé car il y avait une sorte de petit jardin, quel plaisir d'admirer les jolies fleurs (et les papillons pour Fabien parce que moi j'en ai peur, enfin dieu merci c'était pas la saison des libellules géantes comme la dernière fois!)



Fabinou a eu l'œil parce qu'au détour d'un virage il a aperçu un bout de plage qui paraissait prometteur...et il s'est avéré que c'était le plus belle plage de notre vie! Problème: on ne savait pas trop comment y aller depuis la route mais on a réussi à garer la voiture à l'arrache et à y descendre à pied.

Quel paysage mes amis, pourtant je ne suis vraiment pas plage mais là on ne pouvait qu'être conquis. Comme à Kabira on a suivi la bande de sable le long des rochers et on s'est retrouvés dans des espèces de petites criques complètement préservées, on avait l'impression d'être seuls au monde! Ca reste un des endroits que je garderai gravés dans ma mémoire, quel bonheur de pouvoir encore admirer des paysage vierges...


Pasmo et Pitapa font bronzetteLes petites criques vierges
Je n'ai jamais vu autant de bernard l'hermite de ma vie, il y en avait des dizaines et on devait prendre garde à ne pas les écraser! Ils avaient l'air d'être attirés comme des aimants par ma serviette jaune c'était trop drôle
Pour terminer en beauté cette journée de vadrouille on est remontés tout au nord jusqu'au cap Hirakubo en s'arrêtant quand on voyait de jolis paysages (faut quand même se limiter parce que sinon on n'avancerait pas!). Le vue du phare est sympa car on aperçoit bien les fonds marins (dommage qu'en photo ça ne rende pas).

C'est quand même un truc de dingue ces plages non?
Vue du cap avec le phare
Ca rappelle un peu les Açores!
Le lendemain juste avant de prendre le bateau pour Iriomote on a visité la Limestone Cave qui vous fait parcourir plus de trois kilomètres sous terre. Une fois de plus c'était féérique, y a pas à dire les grottes japonaises sont particulièrement belles.

Difficile de distinguer l'endroit de l'envers!

A suivre: pourquoi le bout du monde est finalement une notion éminemment subjective!

8 commentaires:

  1. ohlala, que de belles photos. ces plages, mais ces plages, elles sont vraiment superbes. qui aurait pensé trouver de telles merveilles à la senteur tropicale (sans la température) au japon ?

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  2. C'est clair! On savait que y aurait de belles plages mais on aurait jamais imaginé qu'elles seraient aussi paradisiaques. J'espère que ça ne deviendra jamais comme la Thaïlande et qu'elles continueront à être préservées (en même temps c'est quand même bien galère pour s'y rendre!)

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  3. Tes clichés nous vendent du rêve :)

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  4. haha, je suis surprise par votre saut!! Vous avez sauté combien de metre de hauteur? Quelles belles photos!!

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  5. C'est marrant on nous dit souvent ça par rapport aux photos où on saute, mais on saute pas très haut en fait lol, je pense que ça doit faire une espèce d'illusion

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  6. Salut Pralinette, elles sont superbes tes photos! J'habites a Ishigaki mais je n'ai pas encore foule ces plages preservees que tu montres ici, je croyais meme qu'on ne pouvait pas se baigner dans ce coin-la!
    Merci de m'avoir fait decouvrir ce spot, que je m'eforcerais de maintenir confidentiel,
    Bisous,

    Pierre

    http://pierreaokinawa.blogspot.fr

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  7. Coucou Pierre :)
    Alors là venant d'un habitant local ça me fait trop plaisir, vraiment!!
    Va vite te baigner (enfin quand le temps s'y prêtera hihi)sur ton île paradisiaque

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