Initialement on devait dormir une nuit sur place à Unzen mais c'était la semaine de vacances des Japonais et il n'y avait plus une seule chambre de disponible, à part un truc de luxe à 200 euros la nuit...Alors du coup on l'a fait dans la journée (en car) et c'est tout à fait faisable, il faut juste bien repérer les horaires (et c'est pas gagné car à la gare de Nagasaki ils ne parlent pas un seul mot d'anglais! Prévoyez de prendre vos billets la veille car selon les saisons ça peut être très touristique, surtout le WE). On emprunte une route de montagne avec plein de virages, et je peux vous dire qu'à l'arrivée je n'étais pas fraîche du tout...Mais j'ai vite oublié ce petit désagrément en découvrant le paysage unique de Unzen : il y a de la fumée partout qui sort de terre et ça pue le souffre!
Unzen est une région volcanique très active où on trouvent les "enfers" bouillonnants et crachotants. Il y avait beaucoup de monde mais les gens se cantonnent en fait aux principaux sites, donc en s'éloignant un peu on est tout à fait tranquilles.
La grande attraction locale est de manger des œufs durs cuits dans les vapeurs, il y a quelques siècles on réservait aux Chrétiens le même sort...
Le petit chemin serpentant à travers les enfers
On a été à l'office du tourisme car on pensait prendre un bus pour monter jusqu'au pied du téléphérique en haut du mont Fugen mais il partait trop tard, du coup on a décidé de le faire à pieds. C'était dur, on a mis une heure et demi au pas de course (car notre bus de retour pour Nagasaki était à seize heures) et transpiré comme des bœufs! Le dernier kilomètre était composé uniquement de grandes marches bien raides, on est arrivés littéralement sur les genoux...
On voulait prendre le bus pour redescendre sur la ville mais finalement comme on avait du temps on a refait toute la marche en sens inverse! Mais c'était plus facile vu que ça descendait. La promenade est très sympa (il y a même une aire de pique-nique si on veut faire une pause casse-croûte), exceptée une partie où il y avait au bas mot des centaines de libellules qui tournoyaient..Fabien a eu pitié de moi et a essayé de me protéger de ces horreurs comme il a pu. Ah on devait être comiques à voir tiens : lui me cachant sous son aile et moi piquant des sprints et des ruades avec des grands moulinets de bras!
Le lendemain matin départ pour Ioujima, une petite îile à 30 minutes de bateau de Nagasaki. On a loupé le premier ferry mais il pleuvait donc c'était pas très grave, on a attendu à la maison en écrivant nos cartes postales. Arrivés là-bas il faisait vraiment un temps de chiotte, en fait les gens n'y allaient pas pour se baigner mais se rendaient plutôt dans les hôtels pour profiter des onsens (bains).
On s'est tout de même mis en maillot mais finalement on ne s'est pas baignés car il faisait vraiment trop froid! On aurait pu faire des onsens mais ça ne me bottait pas trop à cause de mon tatouage, d'ailleurs je ne sais même pas si on m'aurait laissée rentrer. Pour se consoler on s'est empiffrés, on a trouvé un resto pas cher et où tout avait des dimensions énormissimes (les bols de ramen étaient au bas mots des bassines, les Japonais hallucinaient en voyant arriver leurs commandes), c'était génial!
On voulait prendre le bus pour redescendre sur la ville mais finalement comme on avait du temps on a refait toute la marche en sens inverse! Mais c'était plus facile vu que ça descendait. La promenade est très sympa (il y a même une aire de pique-nique si on veut faire une pause casse-croûte), exceptée une partie où il y avait au bas mot des centaines de libellules qui tournoyaient..Fabien a eu pitié de moi et a essayé de me protéger de ces horreurs comme il a pu. Ah on devait être comiques à voir tiens : lui me cachant sous son aile et moi piquant des sprints et des ruades avec des grands moulinets de bras!
Devant le volcan
La partie marron est la coulée de laveVoilà une partie du chemin parcouru jusqu'en haut du mont que l'on voit au fond Une allée de torii éclatants
Le lendemain matin départ pour Ioujima, une petite îile à 30 minutes de bateau de Nagasaki. On a loupé le premier ferry mais il pleuvait donc c'était pas très grave, on a attendu à la maison en écrivant nos cartes postales. Arrivés là-bas il faisait vraiment un temps de chiotte, en fait les gens n'y allaient pas pour se baigner mais se rendaient plutôt dans les hôtels pour profiter des onsens (bains).
On s'est tout de même mis en maillot mais finalement on ne s'est pas baignés car il faisait vraiment trop froid! On aurait pu faire des onsens mais ça ne me bottait pas trop à cause de mon tatouage, d'ailleurs je ne sais même pas si on m'aurait laissée rentrer. Pour se consoler on s'est empiffrés, on a trouvé un resto pas cher et où tout avait des dimensions énormissimes (les bols de ramen étaient au bas mots des bassines, les Japonais hallucinaient en voyant arriver leurs commandes), c'était génial!
La Costa Del Sol comme ils l'appellent, la bonne blague! Il n'y avait pas un chat sur la plage...
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