Fraîchement débarqués de Paris où il caillait sec, on a été accueillis à Maurice par la chaleur et un beau ciel bleu. Quel bonheur! On a d'abord eu une petite désillusion en récupérant les clés de notre appartement situé à Grand Baie (la capitale du tourisme balnéaire mauricien) car celui-ci ne payait vraiment pas de mine et était assez excentré. Mais finalement c'était parfait : la résidence n'était fréquentée quasiment que par des Mauriciens et on était dans un quartier qui faisait village de pêcheurs, avec une belle petite plage quasi déserte à deux pas.
Le principal intérêt du nord réside dans ses plages. Mais si vous n'aimez pas trop buller et que vous fuyez le monde, vous risquez d'être un peu déçus! En deux jours avec le scooter on avait fait le tour des plages les plus réputées et on en était arrivés à la conclusion que c'était bien celle à côté de chez nous qui était la plus mignonne. Les plages les plus idylliques (enfin qui font carte postale) sont celles de Mont Choisy et de Trou aux Biches. Vous y trouverez là les touristes crâmés et huilés qui ne bougent pas de leur transat pendant quinze jours et qui concourent à alimenter la réputation "plages" de l'Ile Maurice. Par contre c'est très agréable d'y courir tôt le matin quand il n'y a encore personne et de finir par une petite trempette. Bon à savoir: tout au bout de Mont Choisy se trouve la plage du club Med; après votre petit footing vous pouvez profiter des fruits qui sont gracieusement offerts aux clients même si vous n'en faites pas partie!
Mont Choisy
On se sentait bien loin de la grisaille parisienne avec tous ces palmiers et cette eau limpide! En chemin on a profité des installations d'un hôtel à l'abandon pour se reposer un peu. Finalement les petites "plages privées" que s'arrogent les hôtels sont beaucoup moins jolies que les plages publiques car elles ne sont pas nettoyées, donc il y a pas mal d'algues et de cailloux (mais c'est plus tranquille).
La route qui va de Grand Baie à la pointe nord de Cap Malheureux en longeant la côte est super sympa. On n'a pas aimé Pereybère car il y avait une tonne de monde (c'est fréquenté essentiellement par les familles mauriciennes) et la plage n'était pas spécialement jolie. Mais en poussant un peu à pied on atteint une autre plage beaucoup plus sauvage.
quels lieux paradisiaques, tout y est, le ciel bleu, le sable, la nature !
RépondreSupprimer... et enchantée, simon !
Nice
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